INFOGRAPHIE - La rivalité OL-ASSE se poursuit jusque dans le nouveau stade de Lyon

Le Stade des Lumières, la superbe arène qu'attend patiemment l'Olympique Lyonnais, n'est pas encore sorti de terre, mais le derby avec l'AS Saint-Étienne y est, lui, déjà entré de plain-pied. Avec sa capacité d'environ 60.000 places, l'enceinte qui doit être livrée début 2016, aura ainsi une particularité en forme de provocation, qui ne devrait pas plaire aux rivaux Stéphanois : aucune place ou loge ne comportera le nombre 42, comme le révèle ce 21 avril le quotidien L'Équipe. 

Numéro du département de la Loire, où se trouve la capitale du Forez, le nombre est bien évidemment un emblème du club dix fois champion de France et de ses supporters. Autre symbole de l'ASSE qui sera banni du stade : la couleur verte, à l'exception de la pelouse, bien entendu.

Selon Xavier Pierrot, le responsable du futur Grand stade, cette décision est avant tout "un clin d'œil" au passé des deux clubs. "C’est juste pour continuer cette histoire, faite de petites histoires justement : on ne voulait pas mettre que des 69 parce qu'il y aurait eu des problèmes de billetterie, donc on a préféré supprimer le 42", explique-t-il.

Une rivalité nourrie par de sanguins supporters

Rencontres parmi les plus houleuses du football national, les affrontement entre voisins ont une histoire tumultueuse, souvent nourrie par les chauds supporters des deux camps. Au cours des dernières années, les Stéphanois s'étaient notamment fait remarquer par un tifo, ces gigantesques animations en tribunes, dans lequel ils appelaient à la chasse aux animaux sauvages, symbolisant les joueurs de Jean-Michel Aulas. 

Les Lyonnais, eux, ont pris l'habitude d'entonner "Emmenez-moi à Geoffroy Guichard", à la 42ème minute de chacune de leurs rencontres, un chant peu élogieux pour leur rivaux. Lors du dernier derby en date, le 19 avril, les fans des Verts avaient refusé de faire le déplacement à Lyon, pour protester contre les modalités extrêmement restrictives mises en place par les autorités, qui surveillent chaque année un peu plus cette rivalité acerbe.