Euro 2016 : "Les Bleus ont réussi leur préparation", estime Pascal Praud

"Est-ce que Didier Deschamps et ses troupes ont réussi leur préparation ?" C'est la question que se pose Pascal Praud à un peu plus de 72 heures du grand rendez-vous de l'équipe de France en cette année 2016, son entrée dans "son" Euro au Stade de France face à la Roumanie, vendredi 10 juin (21h). Et la réponse est un grand "oui". "D'abord, sur le plan de l'environnement, ça c'est plutôt bien passé, voire très bien passé (...) On dit parfois que les Bleus ne suscitent pas l'engouement ou l'adhésion. C'est contredit par ce qu'on a vu depuis 15 jours. Il y a une envie de les aimer, ce qui est vrai depuis 2014".

Sur le plan sportif, ensuite, le sélectionneur "a mis en place une charnière centrale" avec Adil Rami associé à Laurent Koscielny. "On verra si elle tient, mais il a fixé le cap. Le deuxième match était mieux que le premier. On sait ce qu'on en pense, ce n'est pas la meilleure possible, pas la meilleure de l'histoire... Mais c'est le choix de Deschamps et il impose sa direction, comme au milieu, avec N'Golo Kanté qu'il a imposé comme sentinelle", alors que ce n'est pas son poste à Leicester et qu'il avait la possibilité de mettre Yohan Cabaye ou Morgan Schneiderlin.

Deschamps a aussi réussi sa préparation dans le choix des adversaires

Pascal Praud

En attaque, le sélectionneur est aussi resté fidèle à "ses idées" en conservant sa confiance en Olivier Giroud, buteur face au Cameroun puis auteur d'un doublé contre l'Écosse. "D'ailleurs, poursuit Pascal Praud, Deschamps a aussi réussi sa préparation dans le choix de ces deux adversaires. C'est important de se rassurer (...) Il vaut mieux parfois rencontrer des équipes un peu plus faibles pour marquer des buts pour gagner parce que la victoire appelle la victoire".

"La dernière chose, conclut le journaliste, c'était l'affaire Karim Benzema, avec les propos également d'Éric Cantona, Je trouve que Deschamps a plutôt bien géré ça, comme toujours, en en faisant un minimum, en faisant monter ses lieutenants comme Guy Stéphan. Je trouve qu'il y a une communication en place en équipe de France, qu'il n'y a pas de fausse note (...) Il préserve la maison bleue, ne fait pas de faute. C'est très important en communication, c'est comme au tennis : ce n'est pas forcément celui qui fait les meilleurs coups qui gagne, c'est celui qui ne met pas la balle dans le filet".