Coupe du monde 2014 : les Bleus s'en contenteront

Didier Deschamps avait prévenu: face à l'Equateur (0-0), ce mercredi 25 juin à Rio, ses Bleus voulaient "finir le travail"  Comprendre "sortir de cette poule E à la première place". Objectif atteint pour l'équipe de France qui a validé son billet pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde 2014 au terme d'un match décevant.

Après les deux bons résultats devant le Honduras (3-0) et la Suisse (5-2)  l'équipe de France marchait sur l'eau. Elle est revenue à la réalité face à une équipe de l'Equateur accrocheuse, à défaut d'être créative malgré un Enner Valencia volontaire. Les Bleus sont donc premiers au petit trot au terme d'un match disputé sans grand entrain. "Il en faudrait beaucoup plus pour gâcher notre satisfaction et notre joie", nuance pourtant Didier Deschamps. "On était là pour nous qualifier pour les huitièmes et terminer premier. C'est fait. On avait des joueurs différents mais le fil conducteur était le même. On a eu énormément d'occasions, le gardien a fait de bons arrêts, parfois on lui a mis le ballon dessus mais on a eu un manque d'efficacité. Je ne vais pas retenir le négatif, ça ne gâche en rien notre bonheur et notre joie."

On est qualifiés, il faut être content, non?

Karim Benzema

Même son de cloche du côté de ses ouailles. "Après être restés longtemps en bloc, ils ont joué leur va-tout en contres en fin de match, ils ont eu quelques situations. Nous, on a eu beaucoup d'occasions mais ce n'est pas rentré. Mais bon ça va faire du bien aussi pour tout le monde, les matches ne sont pas faciles à gagner, on ne va pas gagner chaque fois 4-0. On a été solide et le plus important est d'être qualifié", explique Laurent Koscielny. "On joue tous les matches pour les gagner. On a manqué de réalisme. Mais c'est une belle réussite d'en arriver là. On savait que l'Equateur serait l'adversaire le plus difficile du groupe, on s'attendait à ça", répond en écho son capitaine, Hugo Lloris.

Bref, pas de quoi s'inquiéter à en croire les joueurs de l'équipe de France. Toujours dans l'euphorie des deux premiers matches, leurs supporters pourraient se montrer un brin plus sceptiques. "On est qualifiés, il faut être content, non ?", assure Karim Benzema. "C’était un match difficile mais tous les matches le sont. Lors des rencontres précédentes, on a aussi eu pas mal de réussite devant le but. Ce soir, on est tombés sur une équipe qui nous a bien gênée sur le plan physique. On est tombés sur un gardien qui a bien su détourner nos occasions. Maintenant, il faut bien se reposer, bien récupérer et arriver à 100 % pour les huitièmes." Dès lundi 30 juin, donc, à Brasilia, contre le Nigeria.