Coupe du monde 2014 - Japon-Grèce : un match nul qui qualifie la Colombie

Avec le niveau technique affiché depuis deux matches par les Colombiens et de la puissance démontrée par les Ivoiriens, difficile de penser qu'une de ces deux équipes, le Japon ou la Grèce, pourrait arracher une qualification en huitièmes de finale. 

Toutes deux défaites pour leurs entrées dans la compétition, les sélections japonaises et grecques devaient se départager pour entretenir l'espoir que leurs niveaux de jeu n'ont cessé d'amincir. Déboussolée avant même d'avoir commencé, la Grèce n'avait pas la tête au jeu d'équipe. 

Domination japonaise, les Grecs à 10

L'exclusion du capitaine Konstantinos Katsouranis peu avant la mi temps a suffit à résumer la dynamique dans laquelle une équipe rompue à - mal - utiliser la force physique s'est trouvée pendant 90 minutes. La perte du buteur Konstantinos Mitroglou, peu avant le fait marquant de la première période, l'avait tout aussi justement rappelée. 

Plus en vue avec près de 70% de possession de balle, ce sont les Japonais, à peine dynamités par leur meneur de jeu Keisuke Honda, qui ont tiré leur épingle du jeu sans pour autant trouver la faille malgré quelques occasions parsemées de trop d'imprécisions. 

La Grèce a eu des occasions

Mais comme le poncif d'usage le résume avec justesse : dominer n'est pas gagner, et toutes les statistiques peuvent, en une action de jeu, être renversées. Malgré la nette domination des Samouraïs, Eiji Kawashima, le gardien japonais, a bien été le plus sollicité des deux portiers. 

Sur une terrible frappe de Torosidis d'abord puis, après le retour des vestiaires, sur une tête de Gekas à bout portant, le gardien du Standard de Liège a brillé pour sauver les siens de la correctionnelle. 

Le Japon a vendangé

Dominateurs pendant la quasi totalité de la rencontre, les Japonais ont eu la possibilité de porter le coup fatal à leur adversaire. Servi au second poteau devant le but vide, Okubo s'est vu fêter l'ouverture du score avant l'heure. Avant, finalement, de désaxer complètement sa frappe envolée dans les tribunes de l'Arena das Dunas. 

Trois minutes plus tard, alors que les Grecs étaient totalement reclus dans leur surface de réparation et que Papastathopoulos s'étaient emmêlé les pinceaux à deux mètres de ses buts, Yoshida est arrivé à toute vitesse pour envoyer un missile à côté du cadre de Karnezis. 

Au bout d'un match fort en intensité mais sans étincelle, les deux équipes se sont neutralisées et devront attendre un faux pas des deux leaders du groupe C pour espérer une qualification. Avec 6 points, la Colombie de James Rodriguez est assurée de rejoindre les huitièmes de finale. 

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