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Coupe du monde 2014 : deux joueurs grecs se chauffent à l'entraînement
Après avoir perdu son premier match face à la Colombie, la Grèce n'a pas préparé au mieux la rencontre de ce jeudi face au Japon. Deux joueurs de l'équipe en sont même venus aux mains.
Georgios Maniatis à la lutte avec Kostas Katsouranis lors d'un entraînement, le 16 juin 2014
Crédit : AFP/A.Messinis
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Après avoir fait la grève de l'entraînement avant un match amical, retardé leur départ pour le Brésil et s'être finalement battus entre eux sur le terrain à la fin du match les opposant à la Croatie, les Camerounais pensaient sûrement ne pas souffrir de concurrence dans leur domaine.
En passe d'être éliminés de la compétition en cas de défaite face au Japon, les Grecs n'avaient visiblement pas envie de laisser les Lions Indomptables remporter haut la main le "bonnet d'âne" 2014. Et si elle ne veut sûrement pas connaître le même sort que ses homologues africains, la sélection du "Bateau pirate" en prend bel et bien le chemin.
Tensions à l'entraînement
Alors que les hommes de Fernando Santos jouent leur survie face à des Nippons dans la même situation comptable (0 point), L'Équipe révèle que deux joueurs de l'effectif en seraient venus aux mains avant que l'un deux ne réserve un vol et ne menace de rentrer chez lui.
Au cours d'un entraînement, Ionnis Maniatis, joueur de l'Olympiakos, n'aurait que très peu apprécié les centres de son camarade du PAOK Salonique Georgios Tzavellas. Après lui avoir fait remarquer et avoir reçu des insultes en guise de réponse, Maniatis aurait asséné à son compatriote: "On n'est pas au PAOK Salonique ici, c'est l'équipe nationale", selon des propos rapportés par L'Équipe.
Après cet échange de politesses, les deux joueurs, qui s'étaient affrontés cette saison sans plus de douceur lors de la demi finale de la Coupe de Grèce (remportée par le PAOK), en seraient brièvement venus au mains avant que leurs partenaires ne les séparent.
Rentrés à l'hôtel, Maniatis aurait ensuite saisi le sélectionneur de l'équipe championne d'Europe 2004 pour lui demander de sanctionner Tzavellas sous peine de le voir quitter le Mondial et rentrer chez lui. Laissé sans suite par Fernando Santos, l'événement a finalement été plus ou moins étouffé par la Fédération et Maniatis, resté de longues heures dans sa chambre, s'est finalement envolé pour Natal pour affronter le Japon.
Il faudra néanmoins attendre le résultat du match de ce jeudi soir (minuit) afin de savoir si la fin de l'histoire est bien heureuse.
