Borloo "fatigué et heureux" après le redressement du club de Valenciennes

RÉACTION – Jean-Louis revient sur sa décision de porter un projet pour sauver le club de football de Valenciennes, sa "ville de cœur".

Jean-Louis Borloo en mai 2013.

Crédit : AFP/BERTRAND GUAY

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"Il fallait absolument que je tente l'impossible, pour ma conscience à moi", affirme Jean-Louis Borloo, à propos de son engagement dans un projet de redressement du club de football de Valenciennes

L'ancien ministre a porté un projet devant la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) en créant la holding Diables rouges, qui va contrôler le VAFC, et dont il sera président, a-t-on appris vendredi 11 juillet.

Réunir toutes les énergies pour porter le projet

"C'est mon club de cœur, c'est ma ville de cœur. J'ai donc décidé, à la demande du président, de réunir toutes les énergies pour présenter un projet, explique-t-il, j'ai porté ce projet, je l'ai défendu, et finalement la Cour d'Appel a sorti le club du dépôt de bilan

"Comme j'ai présidé deux fois déjà ce club, je connais bien son fonctionnement", rappelle l'ancien maire de Valenciennes, qui s'est récemment écarté de la vie politique en raison de ses problèmes de santé.

Pas l'intention de diriger le club

"Je suis un peu fatigué et un peu heureux", affirme-t-il avant d'ajouter : "Je ne pourrai pas, je n'ai pas l'intention de diriger le club, tout le monde le sait. Un dirigeant va être nommé, ça va être Luc Dayan. Je voulais juste m'assurer que tout ceci continue à converger."

"On était morts il y a 72 heures, on est bien en vie aujourd'hui", se félicite-t-il.