À peine 16 heures. Voilà le temps qu'ont mis les dirigeants du Bayern Munich pour annoncer la mise à l'écart de Carlo Ancelotti après le coup de sifflet final de ce qui restera comme l'un des plus humiliantes défaites du club bavarois en Ligue des champions ces dernières années. 3-0 sur la pelouse du Parc des Princes malgré une possession de balle de 62,5%, 16 tirs à 12, 18 corners à 1. Un sentiment d'impuissance face à l'attaque de feu parisienne, cette "MCN" composée de Mbappé, Cavani et Neymar.
Quelques minutes suffisent au président du comité directeur Karl-Heinz Rummenigge pour prendre la décision de se séparer du coach italien recruté un peu plus d'un an plus tôt pour succéder à l'Espagnol Pep Guardiola. Le Français Willy Sagnol, adjoint d'Ancelotti, assure l'intérim durant huit jours, avant le retour aux affaires de l'Allemand Jupp Heynckes, l'homme du triplé Ligue des champions-championnat-coupe d'Allemagne en 2013.
Pourquoi Ancelotti a-t-il laissé Robben, Ribéry et Hummels sur le banc à Paris ? Envoyé J. Boateng en tribune ? Aligné une défense centrale J.Martinez-Süle ? Ancelotti paye ces choix. De retour avec son staff historique composé d'hommes de plus de 65 ans - et l'assurance de ne pas avoir Sagnol dans les pattes -, Heynckes (72 ans) redonne les clefs à Hummels et Boateng derrière.
Durant ses cinq premières rencontres, le schéma en 4-3-3 est abandonné au profit du 4-2-3-1, le temps de retrouver des repères, de la confiance. Munich enchaîne les succès, neuf avant un accroc à Mönchengladbach fin novembre. Le Français Coman s'installe sur le côté gauche de l'attaque, le turn-over entre Tolisso, Vidal, Martinez et Rudy s'avère payant au milieu.
Face à Paris pour ce match retour qui doit offrir une revanche aux Allemands, les trois premiers devraient être alignés en soutien d'une attaque Coman-Lewandowski-J. Rodriguez. Dans les buts, Ulreich supplée toujours Neuer, victime d'une fracture du pied ni-septembre. Müller et Ribéry semblent trop justes pour débuter, Robben est forfait (problèmes musculaires).
Côté parisien, Unai Emery devrait procéder à un seul changement, celui, forcé, de sa sentinelle Thiago Motta (genou), probablement sur le flanc jusqu'à la fin de l'année civile. En l'absence de l'Italien, Rabiot a montré qu'il avait les épaules pour occuper le poste, même s'il n'en a pas forcément l'envie initiale. Verratti et Draxler, plutôt que Pastore, devraient l'épauler.
Pour le reste, le coach espagnol va rester fidèle à sa ligne de conduite : le 11 type débute toujours les grandes affiches. À savoir Areola dans les buts, D. Alves, Marquinhos, Thiago Silva et Kurzawa et défense, et bien sûr le trio Mbappé-Cavani-Neymar devant. Di Maria ne lui a de toute façon pas donné de raisons de changer lors de ses deux titularisations à la suite contre Troyes (victoire 2-0) et à Strasbourg (défaite 2-1).
Cette dernière sortie, justement, a-t-elle fragilisé les Parisiens ? Ébranlé la confiance accumulée depuis le début de saison ? Si la première place semble promise au PSG dans ce groupe B (Paris peut perdre, même 4-1), un revers en Bavière relancerait le Bayern dans ses rêves de victoire finale autant qu'il ramènerait les Parisiens sur terre. Ce qui serait peut-être, finalement, un mal pour un bien ?
Bayern Munich : Ulreich - Kimmich, Boateng (cap), Hummels, Alaba - J.Martinez, Vidal, Tolisso - J.Rodriguez, Lewandowski, Coman
Paris Saint-Germain : Areola - Dani Alves, Marquinhos, Thiago Silva (cap), Kurzawa - Rabiot, Verratti, Draxler - Mbappé, Cavani, Neymar
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