Les clasicos sont toujours les moments les plus attendus de la saison du championnat espagnol. Celui de ce dimanche 22 mars (21 heures) ne fera pas exception à la règle. Il pourrait même être décisif dans la course au titre, au vu du classement des protagonistes. Le FC Barcelone est en tête avec un petit point d’avance sur le Real Madrid, deuxième. Le vainqueur sera donc assuré de repartir du Camp Nou en étant aux commandes de la Liga. Et à dix journées de la fin, compte tenu de la faible propension des deux équipes à perdre des points, ce n’est pas un maigre avantage.
La portée du résultat ne sera pas néanmoins pas la même selon l’identité du vainqueur étant donnée la dynamique actuelle des deux rivaux. D’un côté, le leader barcelonais est en pleine forme. Qualifié en Ligue des champions avec deux victoires sur Manchester City, il se trouve en ce moment dans une très bonne période. La mauvaise passe du début d’année semble déjà oubliée et désormais les chiffres parlent en leur faveur : c’est avec la meilleure attaque (78 buts) et la meilleure défense (16 encaissés) qu’ils aborderont ce clasico.
Avec une telle dynamique, les médias espagnols font du Barça le favori. Un statut que refuse le technicien catalan Luis Enrique : “Dans ce genre de matches, il n'y a pas vraiment de favori”. Et s’il ne nie pas le caractère spécial de cette rencontre, il préfère évacuer la pression de l'enjeu : “C'est un match différent parce qu'il s'agit de l'éternel rival. Mais il n'est pas décisif”.
Ce pragmatisme, Luis Enrique le nourrit sans doute ses souvenirs du match aller. Alors qu’il était invaincu en Liga, Barcelone avait été surpris 1-3. Un coup de théâtre qui pourrait très bien se reproduire. Seulement, une telle performance madrilène serait encore plus remarquable avec leur état de forme. Depuis plusieurs semaines, le jeu déployé par l’équipe castillane n’est pas satisfaisant, au point de concéder des défaites dérangeantes contre Schalke (3-4), Bilbao (1-0) et surtout l’Atlético (4-0). Une méforme qui coïncide avec l’absence sur blessure de Luka Modric, machine à tout faire capable d’équilibrer l’entrejeu madrilène dépourvu de milieu défensif.
Malgré tout, la méfiance est de rigueur au Barça. Lionel Messi craint une réaction d’orgueil de la part des joueurs de la Maison Blanche : "C'est quand le Real est comme ça qu'il est le plus dangereux". Son coéquipier Andrés Iniesta estime quant à lui que “le clasico, indépendamment de la forme de chaque équipe, est pratiquement imprévisible".
Ce sera donc à la “MSN” de Messi, Suarez et Neymar ou à la “BBC” de Bale, Benzema et Cristiano (Ronaldo) de réduire cette part d’inconnu et de faire pencher le match en leur faveur. Nul doute que l’un des deux trios offensifs parviendra à s’illustrer. D’autant que leur total de buts en championnat cette saison s’élève respectivement à 56 et 55 buts. Ça promet.
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