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Stade Français : Dominici détaille son projet de reprise, basé sur les valeurs

REPLAY - DOCUMENT RTL - L'ancien joueur va déposer mercredi 10 mai une offre pour reprendre la club parisien. Critique sur l'économie moderne du rugby, il insiste sur la notion de collectif.

Christophe Dominici en septembre 2015
Crédit : Cécile de Sèze / RTL.fr
Christophe Dominici : "C'est avant tout un projet global, qui n'est pas du tout bâti sur un seul et unique investisseur"
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Christophe Dominici : "Diluer le risque, avoir des décisions collectives"
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Christophe Dominici : "Pas la course à l'armement comme certains clubs sont capables de le faire aujourd'hui"
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Christophe Dominici : "Bien sûr qu'il y a la place pour deux clubs de rugby à Paris"
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Grégory Fortune
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Figure emblématique du Stade Français de 1997 à 2008 en tant que joueur, Christophe Dominici n'a pas l'intention de laisser "son" club de cœur à n'importe quel investisseur, ni de le voir perdre ses valeurs. Il a donc décidé de monter un projet de reprise, non pas à titre personnel mais après un large tour de table, comme il l'explique à RTL.

"Abasourdi" à l'annonce de la volonté de fusion avec le Racing 92, début mars, l'homme de 44 ans s'est "battu" avec d'autres anciens joueurs comme Sylvain Marconnet et Thomas Lombard pour la faire avorter. Ils y sont parvenus. "Mais on ne savait pas que le club allait si mal financièrement et surtout que monsieur Savare (l'actuel président, ndlr), après avoir mis beaucoup d'argent, souhaitait se retirer. On a fait des réunions très vite, on a tous réuni notre réseaux, des amis, des copains, les joueurs qui souhaitaient s'investir". 

De ces discussions sont nées un projet, "sportif avant tout, avec une vision à 15-20 ans". Après un premier tour d'actionnariat, ils se retrouvent à près de 40 intéressés. "C'est beaucoup, on voit que ce club est aimé. Ensuite, on a décidé de déposer un projet à Thomas Savare. Le passage à l'acte se fera ce mercredi 10 mai. "C'est avant tout un projet global, qui n'est pas du tout bâti sur un seul et unique investisseur, comme ça avait été fait par le passé, à l'époque de Max Guazzini ou de Thomas Savare", précise l'ancien ailier.

On s'aperçoit que l'économie du rugby n'est pas viable

Christophe Dominici

Centre de formation, lieu de vie, rugby de demain, Christophe Dominici et ses partenaires ont pensé à tout, veulent voir loin, "parce qu'on s'aperçoit que l'économie du rugby n'est pas viable. Il y a des mécènes ou des richissimes entrepreneurs qui prennent les clubs, et le jour où ils décident que ça ne les intéresse plus ils les quittent. Quand on connait les conséquences sociales que ça a, on ne veut plus ça".

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Ensemble, ils ont donc décidé que personne ne pourrait avoir plus de 10% des parts, afin de "diluer le risque", de prendre les décisions de manière "collective et qu'il n'y ait pas une personne qui ait la mainmise sur l'avenir du club". Une proposition d'association a été formulée au milliardaire allemand Hans-Peter Wild. Mais "les discussions se sont arrêtées parce qu'il veut la majorité et ce n'est pas ce que l'on souhaite, ce n'est pas la philosophie".

Bien sûr qu'il y a de la place pour deux clubs de rugby en région parisienne

Christophe Dominici

Outre le collectif, cette philosophie repose sur "un état d'esprit et des valeurs irréprochables. Ça, on n'y dérogera pas". En matière de recrutement, ce ne sera pas "la course à l'armement, comme certains clubs sont capables de le faire aujourd'hui". Et de s'interroger sur l'avenir du Racing 92 et de Montpellier si leurs mécènes, Jacky Lorenzetti et Mohed Altrad, décident un jour de partir. "Le rugby français a besoin d'avoir des idées, avec des hommes pour les porter. C'est ce que l'on veut faire avec ce projet".

Dernier point, Christophe Dominici est "convaincu qu'il y a de la place pour deux clubs de rugby en région parisienne", "forcément", "bien sûr". Ses arguments : le nombre de licenciés, de partenaires ou le public. "Bien sûr qu'il faut que la rivalité continue, c'est essentiel pour le sport", conclut-il.

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