La vie de ce petit blondinet a basculé un dimanche de janvier 2013 lorsque, debout, les bras au ciel à la proue de son bateau, il est entré en vainqueur dans le chenal du port des Sables d’Olonne. François Gabart venait de remporter en un temps record la 7e édition du Vendée Globe et devenait à 29 ans, le plus jeune lauréat de ce tour du monde en solitaire, sans escale.
Une victoire retentissante, pour cet ancien pensionnaire du Pôle France de Marseille devenu skipper professionnel cinq ans plus tôt.
A l’approche de ce nouveau départ, François Gabart a toujours cette même soif de bien faire, en toute sérénité. "C’est le regard des autres qui a changé, mais moi je suis le même. Je m’entraîne, je fais mes courses, je prépare mes bateaux et la Route du Rhum est une belle occasion de goûter à nouveau à ce besoin de compétition qui m’anime".
Pourtant, François Gabart est novice sur cette course, une course qui, alors qu’il n’avait que sept ans, lui a donné envie de faire de la voile de compétition. "J’avais navigué avec mes parents en Guadeloupe et quand quelques mois plus tard j’ai vu à la télé Florence Arthaud remporter la Route du Rhum dans des paysages que je reconnaissais, je me suis dit qu’un jour je serai comme elle, skipper".
Depuis les occasions ne s’étaient pas présentées, mais maintenant qu’il est entré par la grande porte dans le cercle très fermé des vainqueurs du Vendée Globe, le jeune charentais espère désormais inscrire son nom au palmarès de la plus prestigieuse transatlantique en solitaire et ainsi égaler Titouan Lamazou et son mentor Michel Desjoyeaux, les seuls à ce jour à avoir réalisé ce doublé.
Dans la catégorie Imoca, ces monoques 60 pieds (soit 18,29 mètres), la concurrence sera rude avec notamment la présence au départ des pontons malouins de Vincent Riou, lauréat de la dernière Transat Jacques Vabre, Marc Guillemot ou encore Jérémie Beyou qui l’été dernier a remporté la Solitaire du Figaro.
Quant à son bateau, le désormais célèbre monocoque "Macif" quelque peu usé par le temps et par son avarie subie lors de la dernière Transat Jacques Vabre, il a passé 19 semaines au chantier où le plus gros des travaux a concerné le remplacement de la quille et du mât. Un bateau qu’il délaissera dès la fin de la course pour un Ultime, un trimaran d'environ 100 pieds, destiné à établir des records océaniques en solitaire et d’ores et déjà pré-engagé pour la Route du Rhum 2018.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte