Moteur dans un vélo : comment ça marche ?

Après plusieurs années de soupçons jamais prouvés, un premier cas de moteur caché dans un vélo a été découvert aux championnats du monde de cyclo-cross, ce week-end, en Belgique. La monture incriminée est celle de la Belge Femke Van den Driessche, qui a abandonné la course féminine espoirs après plusieurs ennuis mécaniques. Lundi 1er février, la question revenait avec insistance : comment fonctionnent les systèmes de propulsion électrique ? Où se cachent les petits moteurs ?

Le plus connu des systèmes est un mécanisme avec une batterie de quelques centimètres de longueur à peine, caché au bas du tube de selle et relié au pédalier. Lorsqu'il est actionné, il permet une aide au pédalage, exactement comme sur un vélo électrique classique. C'est un ingénieur hongrois qui l'a mis au point il y a quelques années.

Un cadre photovoltaïque ?

Un autre subterfuge, plus pointu, plus discret : un système électro-magnétique permettant d'engranger de l'énergie puis de la libérer en appuyant sur un bouton dissimulé au niveau du guidon. Il se trouve dans le moyeu, c'est-à-dire au centre, de la roue arrière. Pour faire une comparaison, c'est le même principe que les petites voitures que l'on racle sur le sol et qui partent toutes seules lorsqu'elles sont lâchées. Les coureurs britanniques de cyclisme sur piste sont notamment soupçonnés de l'avoir utilisé.

Ceux qui modifient ces vélos s'inspirent du monde de la Formule 1 et ont approché des ingénieurs spécialisés dans les drones. On évoque également la conception (rumeur ou fantasme ?) d'un cadre de vélo photovoltaïque, capable donc de capter la lumière et de la transformer en énergie. Et là, plus besoin par exemple, de batterie ou d'accumulateur.

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