- 11m54s
2 min de lecture
La jeune cycliste belge Femke Van den Driessche le 30 janvier 2016 lors des championnats du monde de cyclo-cross.
Crédit : Belga / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Sport »
Dans le cyclisme, on connaissait le dopage physiologique. Dimanche 31 janvier, une nouvelle étape a été franchie puisque le premier cas de tricherie mécanique a été découvert aux championnats du monde de cyclo-cross, en Belgique. Jusque-là, seuls des soupçons avaient été émis. "Nous pensons clairement qu'il y a eu fraude technologique, il y avait un moteur caché", a déclaré le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Brian Cookson, au sujet du vélo suspect de la participante belge Femke Van den Driessche.
Pour l'heure, aucun autre cas de dopage mécanique avait été détecté. "Devons-nous en conclure que le phénomène est très répandu, je n'en sais rien !", a ajouté le patron du cyclisme mondial. Par dopage mécanique, on entend généralement une aide illicite à la performance via un moteur électrique miniaturisé caché dans les tubes du vélo ou un système d'entraînement au niveau des roues.
La cycliste de 19 ans, soupçonnée de dopage mécanique s'est défendue en larmes. "Ce n'était pas mon vélo, mais celui d'un ami, identique au mien", a-t-elle soutenu,sur la chaîne Sporza. "Cet ami est allé reconnaître le parcours samedi avant de déposer son vélo au camion. Un mécanicien, pensant qu'il s'agissait de mon vélo, l'a nettoyé et me l'a préparé pour la course", a-t-elle poursuivi en jurant qu'elle "ignorait totalement" que l'engin dissimulait un moteur.
Les premiers soupçons de tricherie mécanique sont apparus en 2010 après la démonstration du Suisse Fabian Cancellara dans le Tour des Flandres puis Paris-Roubaix. Dans les semaines suivantes, l'ancien coureur professionnel Davide Cassani, devenu consultant à la télévision italienne, avait présenté un prototype de vélo équipé d'un mécanisme motorisé octroyant des watts supplémentaires à son utilisateur.
Selon le règlement, la jeune cycliste belge risque une disqualification des championnats du monde de cyclo-cross, une suspension de six mois minimum et une amende qui peut atteindre 200.000 francs suisses (192.000 euros). "Le dossier est dans les mains de la Commission disciplinaire", a expliqué Cookson, qui veut envoyer un "message clair" aux tricheurs : "Nous allons vous attraper et vous punir, parce que notre technologie pour détecter ce type de fraude semble fonctionner". Le manager de l'équipe Etixx, Patrick Lefevere, a réclamé "la suspension à vie pour la tricheuse". Ironie du sort, la coureuse, favorite de la course Espoirs, avait abandonné à mi-parcours après des problèmes mécaniques.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte