VIDÉOS - Formule 1 : impressionnants crashs au Brésil sous une pluie battante

On s'attendait à un Grand Prix de Brésil à fort enjeu. La 20e des 21e manches du championnat du monde de formule 1 pouvait en effet couronner Nico Rosberg en cas de victoire de l'Allemand ce dimanche 13 novembre. Le titre mondial attendra : la course à Interlagos a surtout été marquée par la pluie et son lot de sorties de piste et de chocs contre le rail.

Une des pertes de contrôle les plus impressionnantes du week-end est signée Kimi Raikkönen. Le pilote Ferrari a pulvérisé sa monoplace dans la ligne droite de départ-arrivée, au moment même où la voiture de sécurité s'était retirée après l'accident de Marcus Ericsson. Fort heureusement, aucun concurrent n'a percuté le Finlandais, qui a traversé la piste de part et d'autre. Pas même le Français, Esteban Ocon, qui fonçait vers le premier virage à quelques centimètres à peine du champion du monde 2007. Le crash a nécessité l'intervention de la voiture de sécurité puis la neutralisation de la course avec le drapeau rouge (après 37 minutes d'épreuve) afin d'évacuer la piste et laisser le temps à la météo d'être plus clémente.

Grosjean et Ericsson aussi...

Avant même le départ, retardé de dix minutes par la FIA, la pluie battante a coûté la course au Français Romain Grosjean qui a détruit sa voiture lors du tour de reconnaissance. Il a en effet perdu le contrôle de sa monoplace avant de heurter un mur.

Dépité, le pilote de l'écurie américaine Haas partait en septième position sur la grille. "Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je perds l'arrière de la voiture. Je n'étais même pas à fond", admet le pilote sur Canal +, avant de remettre en cause la qualité des pneus Pirelli, qu'il juge "mauvais sous la pluie".

Après huit tours derrière la voiture de sécurité, la direction de course autorise (enfin) les 21 pilotes encore en course à en découdre. Certains audacieux tentent de chausser des pneus intermédiaires, à la place des maxi-pluie. Mais au douzième des 71 tours, les conditions se dégradent. Sebastian Vettel se fait surprendre en abordant la toute dernière partie du circuit, dans le même secteur que Romain Grosjean. Un tour plus tard, le pilote Sauber, Marcus Ericsson part à son tour à la faute, brise sa monoplace et termine dans la voie des stands. La course a dû être neutralisée avant de reprendre au 19e tour... jusqu'au crash de Raikkonen quelques secondes plus tard.