À Rio de Janeiro, le 5 août était la journée de Teddy Riner. Le 7 septembre est celle de Michaël Jeremiasz. À l'instar du célèbre judoka français, ce tennisman va mener la délégation française au stade Maracanã lors de la cérémonie des Jeux paralympiques de 2016, qui se tiennent jusqu'au 18 septembre.
Ancien numéro un mondial, Michaël Jeremiasz est une grande figure du tennis handisport. À 34 ans, il compte déjà quatre médailles olympiques à son palmarès, dont une en or remportée grâce au double messieurs en 2008 avec Stéphane Houdet. Ce titre est venu confirmer sa large domination dans cette catégorie, puisqu'il a déjà remporté à plusieurs reprises tous les tournois du Grand Chelem. L'Open d'Australie ? 2003 et 2013. Roland-Garros ? 2007 et 2009. Wimbledon ? 2003, 2009 et 2012. L'US Open ? 2005, 2006 et 2013. En simple, il se défend également, notamment avec une victoire à Melbourne et une médaille de bronze aux Jeux d'Athènes en 2004.
Paraplégique depuis un accident de ski à Avoriaz en 2000, le Parisien dispute à Rio de Janeiro ses derniers Jeux paralympiques. "Ce seront les plus compliqués pour moi. On sait que nous sommes sur le déclin, mais ça ne veut pas dire être sur la fin. (...) Forcément, avec l'âge, c'est plus dur de se lever le matin, d'enchaîner les entraînements et les matches", explique-t-il à La Nouvelle République. Avec son rôle de porte-drapeau, il se sent investi d'une mission capitale pour souder ses troupes, comme il le raconte dans dans L'Équipe : "Il s'agit pour moi d'être le porte-parole de la délégation française. (...) Je trouve qu'en tant que porte-drapeau, on a le pouvoir de créer une vraie dynamique de groupe et je suis là pour ça".
Père de famille et marié, Michaël Jeremiasz va donc abandonner la raquette et les courts après les Jeux. Sa reconversion est déjà toute trouvée : l'aide à l'insertion des personnes handicapées dans les entreprises et à leur présence dans les médias. "Mon combat, c'est de rendre le handicap de plus en plus visible et pas tous les deux ans à l'occasion des Jeux d'hiver ou d'été. Il ne faut pas qu'il n'y ait que ça et le Téléthon à la télé", dit-il dans le Républicain Lorrain. Un combat qu'il mènera sans doute avec cette positivité qui le caractérise. À La Croix, il racontait : "Le fauteuil, je ne l’ai pas vécu comme une épreuve mais comme un atout, un moyen d’être autonome".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte