Après son titre européen acquis en 2013, l'équipe de France de Vincent Collet se présente en Espagne pour la Coupe du monde, qui porte ce nom pour la première fois. Après les mauvais résultats de 2006 et 2010, la France, qui n'a jamais fait mieux que quatrième (en 1954), espère poursuivre sur sa bonne lancée et faire mieux, même en l'absence de Tony Parker.
Le joueur des Spurs de San Antonio, sacré champion NBA avec sa franchise texane, doit son absence à la volonté de l'encadrement tricolore de le préserver en vue de l'Euro 2015, lorsque la France défendra son titre. En l'absence de son leader naturel, Boris Diaw, auteur d'une très bonne saison en compagnie de "TP" aux États-Unis, hérite légitimement du brassard et espère guider les siens vers une première étoile mondiale.
L'absence de Parker met beaucoup de pression sur les épaules des deux autres stars NBA : Diaw, lequel a pris une nouvelle ampleur ces douze derniers mois, et Nicolas Batum, qui sort de sa meilleure saison avec Portland. Ces deux là vont devoir se démultiplier pour guider une équipe assez largement renouvelée et rajeunie par rapport à celle de l'Euro-2013. "Tout le monde aura un rôle déterminant à jouer", insiste toutefois Diaw, éternel chantre du collectif.
Déjà privés de trois autres joueurs NBA, Joakim Noah (Chicago) et Alexis Ajinça (Nouvelle-Orléans), qui ont fait l'impasse, et Kevin Séraphin (Washington), insuffisamment remis d'une arthroscopie à un genou, les Bleus n'ont pas été ménagés par le sort. Ils ont perdu il y a deux semaines Nando de Colo (fracture de la main gauche), sur lequel ils comptaient beaucoup en attaque, puis jeudi Ian Mahinmi, blessé à l'épaule gauche à l'entraînement.
Le forfait tardif du pivot d'Indiana, remplacé par Kim Tillie, déstabilise un peu plus un secteur intérieur déjà fragile. Il va obliger Vincent Collet à s'appuyer plus que prévu sur deux joueurs de 22 ans : Joffrey Lauvergne, déjà présent à l'Euro l'an passé, et Rudy Gobert, à l'énorme potentiel mais très inexpérimenté.
"C'est une difficulté supplémentaire dont on se serait bien passé", soupire le sélectionneur tricolore. "Maintenant, il faut aller de l'avant. Ça modifie quelque peu notre hiérarchie d'équipe. Là, ça va responsabiliser un peu plus Joffrey et Rudy."
Les deux pivots seront mis à l'épreuve dès samedi, pour le premier match, à Grenade, face au Brésil, qui aligne l'un des secteurs intérieurs les plus denses au monde, avec la triplette NBA Nene Hilario (Washington), Tiago Splitter (San Antonio) et Anderson Varejao (Cleveland).
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