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Accident de Jules Bianchi : ça ne serait sûrement pas arrivé à Monaco
DÉCRYPTAGE - Jules Bianchi est toujours dans un état "critique" après son tragique accident dimanche 5 octobre à Suzuka, au Japon. Un accident qui semble inimaginable à Monaco, considéré comme le circuit référence en matière de sécurité.
Vue générale du circuit de F1 de Monaco
Crédit : AFP/V.Hache
"Rouler à Monaco, c'est comme faire du vélo dans votre maison". Cette métaphore du Brésilien Nelson Piquet, triple champion du monde dans les années 1980, en dit long sur l'étroitesse et la dangerosité du circuit de la Principauté. Du coup, ici, tout est question de sécurité. Les 656 commissaires de pistes déployés le long du tracé sont mondialement reconnus pour leur savoir-faire.
Les grues ne rentrent à aucun moment sur la piste
En cas d'accident, neuf grues sont positionnées dans la ville pour dégager les Formule 1. Et à la différence du Grand Prix du Japon qui s'est déroulé ce dimanche 5 octobre à Suzuka, ces grues se trouvent des barrières de sécurité. Elles ne rentrent à aucun moment sur la piste et elles utilisent un long bras télescopique pour aller chercher les voitures accidentées.
Un décès en 64 ans de course
En 64 ans de course, un seul accident mortel est à déplorer. C'était en 1967. L'Italien Lorenzo Bandini s'était retrouvé prisonnier des flammes et était décédé trois jours plus tard. Depuis, même sous la pluie, le Grand Prix de Monaco sert de référence en matière de sécurité.