Homido, le masque de réalité virtuelle made in France
REPLAY - Homido, une jeune start-up française vient de lancer un des premiers masques de réalité virtuelle du marché. Présentation.
Homido a été fondée par 3 associés : Raphaël Seghier à Taïwan. Il travaillait auparavant dans le domaine de la 3D. Scarlett Chen est installée en Chine et s'occupe de la production. Mathieu Parmentier, spécialisé dans le commerce international est basé à Lille.
Un concept simple mais efficace
Le masque de Homido ressemble à une coquille vide en plastique avec 2 lentilles à l'intérieur, une pour chaque œil, mises au point par des ingénieurs français et chinois. Pour l'utiliser, il faut insérer à l'avant un smartphone sur lequel on aura installé une application compatible. La majorité des smartphones fonctionne sur le casque Homido. Ceux dont l'écran fait 5 pouces permettent une utilisation optimale.
Aujourd'hui quelques centaines d'applications sont disponibles : des jeux, des films, des visites virtuelles qui plongent l'utilisateur dans un environnement modélisé en 3D. En dehors des secteurs du jeu vidéo, du cinéma qui semblent les plus adaptés à ces casques, certaines niches comme le tourisme et l'immobilier avec des visites virtuelles de monuments ou d'appartements pourraient profiter du développement de ces nouveaux accessoires.
Homido concurrent de Samsung
En mettant sur le marché un des premiers casques de réalité virtuelle, la start-up française a réussi à damer le pion à des concurrents de renom. Samsung ne sortira son Gear VR que l'année prochaine. Même chose pour l'Oculus Rift, produit par une petite entreprise américaine rachetée 2 milliards de dollars par Facebook l'année dernière. Bien sûr les produits ne seront pas les mêmes. Le casque de Samsung devrait avoisiner les 200/300 euros et sera plus sophistiqué.
Pour l'instant Homido profite de son avance. Le casque se vend comme des petits pains sur Internet pour moins de 70€. La jeune start-up qui a investi environ 100 000 euros dans ce projet se fait connaître en Russie, en Europe du Nord et cherche des investisseurs français qui s'intéresseraient à elle.
