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Johnny Hallyday à Los Angeles en mars 2017
Crédit : Broadimage/Shutterstock/SIPA
Il était une légende en France. Pourtant, à l'étranger, Johnny Hallyday menait une vie presque "normale". Et c'est outre-Atlantique, aux États-Unis, que le rockeur avait décidé de poser ses valises. Fasciné par les États-Unis dès son plus jeune âge, le rockeur a, très tôt, multiplié les allers et retours avant de s'installer à Los Angeles une partie de l'année au début des années 2010 puis définitivement en 2013.
"L'Amérique fait partie de ma culture. De plus, ici, je suis tranquille : je peux sortir dans la rue, mes filles vont à l'école normalement. C'est un endroit où je peux me ressourcer, penser et écouter la musique américaine", expliquait-il en 2015 dans les colonnes du Parisien. Amour du rock et du blues, questions financières et fiscales ou simple choix personnel et familial... Focus sur la vie américaine de Johnny Hallyday.
L'histoire d'amour de Jean-Philippe Smet avec les États-Unis remonte aux années 50 quand il a découvert Elvis et le rock. C'est de la musique américaine qu'il tirait son inspiration. Le chanteur a également parcouru le pays à de nombreuses reprises.
C'est aussi aux États-Unis, que Johnny Hallyday avait pris l'habitude d'enregistrer ses albums et de préparer tout ce qui touchait à sa riche carrière professionnelle. "Depuis des années, c’est ici que je répète avec mes musiciens, que j’enregistre mes disques, que je prépare mes tournées et mes spectacles. Il était donc logique que j’y passe davantage de temps", expliquait-il lors de son installation, selon des propos relayés par Ouest-France.
Un choix de cœur mais aussi un choix pratique. Avec sa femme Laeticia et leurs deux filles adoptives, Jade et Joy, le clan Hallyday pouvait en effet profiter d'un quotidien plus calme. L'interprète de Que je t'aime sortait, faisait ses courses, emmenait ses filles à l'école, allait au restaurant... comme un père de famille classique.
Mener une vie comme "monsieur tout le monde" en soit. Georges Goujon, journaliste de Franceinfo, raconte ainsi que la star "aimait pousser son caddie au supermarché". Tout cela, au milieu de Tom Hanks, Ben Affleck, Katie Holmes, Steven Spielberg... Ses voisins pas tout à fait comme les autres.
Les États-Unis offraient aussi à Johnny Hallyday un havre de paix où il pouvait retrouver l'anonymat mais aussi... échapper à l'impôt français en devenant résident fiscal américain. Car le chanteur, un peu flambeur et très généreux avec ses proches, a connu quelques déboires financiers et fiscaux.
Assujetti à l'impôt sur la fortune, il s'est régulièrement retrouvé au cœur de polémiques sur les exilés fiscaux. Comme en 2006, lorsqu'il a demandé la nationalité belge - en souvenir de son père, disait-il -, avant d'y renoncer. Ou quand il a décidé de s'établir une partie de l'année en Suisse, expliquant en avoir "marre, comme beaucoup de Français, de payer ce qu'on nous impose comme impôts".
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