Reconnaissons-le, depuis le 13 novembre, c'est difficile d'évoquer d'autres programmes télé que ceux tournant autour des conflits et nous détournant du reste. Il nous arrive ainsi de regarder les divertissements sans quasiment oser les mettre en avant. Cela nous a pourtant fait du bien de voir (entre autres) le petit Belge Loïc Nottet évoluer comme un feu-follet, pardon, comme un dieu-follet dans l'émission Danse avec les stars samedi sur TF1. Un visage angélique, des jambes diaboliques. C'était également bon pour le moral de suivre en face sur France 2 On a tous en nous quelque chose de Jacques Martin avec des témoignages forts sur ce génie parfois faible.
Sans oublier, samedi toujours, le polar plus patrimonial que lacrimonal de France 3 Crimes à Aigus-Mortes, avec deux acteurs populaires (Florence Pernel et Vincent Winterhalter) dont le public reconnait d'ailleurs parfois plus le talent que les noms... Mais concernant le weekend écoulé, c'est vrai qu'il nous vient plus facilement "à la bouche" des commentaires sur l'excellent Sept à Huit spécial attentats (TF1), avec des reportages poignants sur tous ceux qui ont été d'autant plus remarquables qu'ils ne voulaient pas être remarqués : médecins, chirurgiens, personnel hospitalier, policiers, vigiles, sans oublier ceux qui se sont interposés et ont été tués ou blessés pour que d'autres ne le soient pas ! On a également dans la rétine l'image de ces joueurs écossais ayant voulu porter des maillots français durant une rencontre anglo-saxonne.
Ces écossais, dont on se demande toujours ce qu'ils portent sous leur kilt, prouvaient assurément "qu'ils en avaient". En tout cas du cœur. oui, ils avaient "la marque du maillot", le nôtre, et on les en remercie. Et nous allons hélas rester sur ce passé trop présent, ce passé pas encore dépassé, pour poser tout de même une petite question. Était-il vraiment à sa place vendredi dernier sur un plateau de télé, l'adorable petit Brandon découvert il y a quelques jours dans Le Petit Journal (son père lui expliquait le pouvoir des fleurs et de l'amour face aux armes), puis revu sur toutes les chaines du monde entier et enfin, "or donc", venu en direct avec son père en fin de semaine sur le plateau du "même petit journal". Mais, je le redemande, devait-il être là ? Je comprends l'"intérêt" (au bon sens du terme) des adultes quant à sa présence, je vois moins le sien.
Bien sûr que tous étaient sincères, que les parents étaient épatants et le "marmot" craquant mais, répétons-le, était-ce bien pour lui d'être là ? Que ce soit vendredi en studio ou quelques jours plus tôt devant les fleurs et autres bougies. Autrefois, on n'initiait pas les enfants aux malheurs du monde, on les en préservait autant que possible. Les psys nous expliquaient alors qu'il ne fallait pas "devancer l'appel", autrement dit qu'il fallait répondre aux questions des enfants quand ils les posaient. Pas avant. Et c'est sûr que les faire s'attarder à 6 ans sur une scène de crime, c'est comme on dit provoquer la question après avoir provoqué la situation. Manifeste-t-on spontanément à 6 ans le désir d'aller se recueillir à un endroit où des êtres pleurent, et où on n'a soi-même (Dieu merci) pas perdu sa maman ? Sans évidemment juger cette famille follement attachante, j'ai comme un doute.
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