Déjà dix ans que les tueurs encapuchonnées d’Assassin’s Creed s’infiltrent dans nos
consoles et ordinateurs. Avec une jolie moyenne d’un épisode principal par an (décliné sur tous
les supports, histoire de ne pas faire de jaloux), la saga emblématique d’Ubisoft
semblait être arrivée à un point de non-retour en terme de créativité. Et ce sans
même citer l’adaptation cinématographique portée par Michael Fassbender, considérée - à juste titre - comme une hérésie. La fin d’une ère ?
Pas de l’avis du puissant éditeur, soucieux de (re)conquérir
une frange du public particulièrement lassée. Pour ce faire, les développeurs
ont préféré prendre leur temps et concocté un épisode aux petits oignons, promesse
d’un véritable retour aux sources. On vous explique pourquoi Assassin’s Creed : Origins,
itération en plein cœur de l’Égypte des pharaons, a tout d’une renaissance
vidéoludique.
Il s’agit cette fois-ci d’incarner Bayek, un combattant Medjay issu d'une longue lignée de guerriers protégeant les temples et villes des attaques ennemies. Pour commencer, il serait bon de noter que ce nouveau chapitre est celui de tous les retours, après deux longues années d’interruption.
Mais aussi de celui des cadres historiques
lointains. Exit, la Guerre de Sept Ans, la révolution française ou l’époque
victorienne. Assassin’s Creed Origins
étant un antépisode à la saga, son histoire prend place avant le tout premier
volet, qui, lui, se déroulait à la période de la Troisième croisade. Et se
chargera donc d’exposer les prémisses de la guerre secrète entre les Assassins
et les Templiers.
Avec ce cru 2017, le joueur se retrouve désormais plongée à
l’époque de l’Égypte antique dans un décor de carte postale témoin d’un effort
de documentation des plus impressionnants. Si les développeurs ont toujours su
s’entourer d’historiens pour constituer une atmosphère la plus fidèle que
possible, cet épisode s’affirme particulièrement convaincant. Et à mille lieues
des jeux présumés historiques qui se contentent d’accumuler quelques clichés
temporels ici et là, afin de témoigner d’une époque.
Oasis, tombeaux et pyramides à perte de vue… Une imagerie
qui fera sans doute rêver plus d’un gameur en mal d’archéologie. Ça tombe
plutôt bien : plus que jamais, "l’open world" ("monde ouvert") de l’interface
sera à visiter, explorer et utiliser jusqu’à la lie. Si la liberté était, jusqu’ici, un des points faibles de la licence (qui n’a jamais su égaler celle de la saga
GTA, pour ne citer qu’un modèle), Assassin’s
Creed : Origins promet de rectifier le tir. Et d’exploiter au maximum
les capacités de la PS4 Pro et de la Xbone One X afin d’en mettre plein de les
mirettes.
Un décor grisant, qui se farfouille à cheval, à la nage ou
en volant, une fois transformé en aigle (oui oui). Soit l’assurance d’une ode à l’immersion culturelle
et au tourisme virtuel. Une expérience unique. Et, début 2018, pédagogique. En effet,
Ubisoft offrira aux détenteurs de cette nouvelle mouture la possibilité de télécharger gratuitement un nouveau mode, The Discovery Tour by Assassin's Creed :
Ancient Egypt. Soit des visites guidées interactives, exemptés de toute phase
de combat (cela va de soi mais…) au sein de l'Égypte ptolémaïque.
Futur contenu téléchargeable mis à part, il fallait bien
habiller toute l’immensité de la carte, afin de la rendre aussi interactive que
percutante. Les équipes du jeu auraient ainsi fait en sorte que chaque
personnage non jouable (PNJ) dispose de sa propre intelligence artificielle,
avec un cycle de vie qui lui est propre.
Aucune partie ne ressemblera
à la précédente ou à la suivante, supposant une durée de vie rallongée. D’autant
plus que l’infiltration, sève des premiers épisodes, sera remise à l’honneur. Selon
les cas de figure, oubliez l’autrefois facile et évidente attaque frontale. Édifices,
buissons et hautes herbes seront de nouveau vos meilleures alliées.
Et si ce n’est pas un furieux bouleversement, côté gameplay,
les joueurs ne seront pas en reste. Ubisoft n’a cessé de mettre en avant son mode "gladiateur", inaugurant un nouveau système de combat inspiré de Dark Souls. En duel, le joueur devra
désormais tenir compte de la position du personnage, tout comme du timing et
des armes utilisées. Vous l’aurez compris, les combats seront beaucoup plus
tactiques que par le passé. Encore un changement dont on pourrait difficilement
se lamenter.
Très largement inspiré de récents succès comme Zelda : Breath of the Wild, Assassin’s Creed : Origins s’annonce
hybride, tant il marque à la fois un retour aux sources mais aussi une petite
révolution dans l’histoire de la saga. Autrement dit, une renaissance, forte d’un
monde ouvert et démesuré, flirtant ouvertement avec le jeu de rôle (dit RPG). A voir si le jeu
saura captiver sur la longueur, à l’aide, notamment, de multiples extensions.
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