"Zlatan Ibrahimovic a résumé la haine de soi française", décrypte Éric Zemmour

"Et soudain, Zlatan le héros est devenu Zlatan le salaud, Zlatan le rigolo, Zlatan les gros mots", lâche Éric Zemmour. En une seule phrase - "pays de merde qui ne mérite pas le Paris Saint-Germain !" -, "le dieu du foot a été cloué au pilori médiatique. Chacun y a planté son clou, chacun lui a craché au visage", poursuit-il.

Médias, politiques, ministres, bonnes consciences : "Tous ont voué aux gémonies son dérapage. Eux ne dérapent jamais !", s'amuse Éric Zemmour. "Pourtant, que n'a-t-il dit qu'on n'ait jamais entendu ?", interroge-t-il.

"Pays de merde !". Le journaliste note que c'est ce que chantent depuis des années les rappeurs "qui maudissent à longueur de chanson la France, son peuple, son passé, son histoire et ses flics". Pour lui, c'est ce que penseront "les centaines d'élus et de permanent socialistes qui seront virés de leur confortable sinécure départementale" le 29 mars au soir.

Il nous a tendu un miroir, et nous n'avons pas supporté de nous y reconnaître

Éric Zemmour

C'est aussi ce qu'a songé Nicolas Sarkozy au soir de sa défaite en 2012, mais aussi ce qu'ont proclamé les élites politiques, économiques, médiatiques et culturelles au soir du référendum sur la constitution européenne en 2005 qui vit la victoire du "non", analyse-t-il.

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"En une phrase, Zlatan Ibrahimovic a résumé et concentré cette haine de soi française qui fait des ravages depuis des décennies. Il nous a tendu un miroir, et nous n'avons pas supporté de nous y reconnaître", juge Éric Zemmour.

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