Il savait. Selon un communiqué de presse publié par le groupe Volkswagen, mercredi 1er mars, Martin Winterkorn, patron démissionnaire à la suite du scandale des moteurs diesels truqués, avait reçu un mémo en mai 2014. Il était présent au cours de réunions où le problème a été abordé, au moins un an avant d'être révélé, selon les informations de l'AFP.
"Aucune attention particulière ne lui avait été initialement portée", nuance toutefois la direction de Volkswagen. Sur son site Internet, le groupe automobile allemand essaie tant bien que mal de redorer son image, après le scandale qui a révélé que ses voitures étaient équipées de logiciels faussant le résultat des tests antipollution. Dans son communiqué, Volkswagen fait savoir qu'il se défendra contre toute action en justice de ses actionnaires.
Le groupe en réfère à la plainte collective déposée contre lui fin février aux États-Unis. Près de 200 plaignants américains se sont associés pour réclamer des dommages et intérêts "significatifs" à Volkswagen. Au total, le constructeur a avoué avoir équipé 11 millions de ses voitures de ces logiciels truqueurs à travers le monde.
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