Reconnu
coupable en 2010 pour "faux, usage de faux, abus de confiance et
introduction frauduleuse de données de système informatique", Jérôme
Kerviel avait été condamné à payer une amende et à rembourser presque 5 milliards
d'euros de dommages et intérêts à la Société générale.
"Le
conseil des Prud'hommes écrit exactement le contraire de la Cour de Cassation mais
dans le système judiciaire français, ce qui compte ce sont les décisions de la
Cours d'Appel et de la Cour de Cassation" selon Jean Weil.
Alors que c'est désormais à la banque d'indemniser son ancien trader à hauteur de 455.000 euros, l'avocat de l'entreprise a rappelé que Jérôme Kerviel avait "avoué devant les juges d'instruction en janvier 2008" les faits qui lui étaient reprochés et que sa direction "ne savait pas qu'il dépassait les limites", précisant qu'il avait "une autorisation" de dépasser ces seuils "dans la journée" mais qu'il avait caché "le fait qu'il continuait la nuit".
Jean Weil a
aussi dénoncé "une situation totalement extravagante" et a évoqué une
"inversion des valeurs", estimant que "quelqu'un qui a été condamné à 5 ans de prison devrait être rejeté par la société plutôt qu’apparaître
comme un héros".
L'avocat a précisé
que c'était "la première fois en quarante ans d'exercice professionnel [qu'il
voyait] un Conseil des Prud'hommes dire le contraire de la Cour de
Cassation", rappelant qu'il s'agissait, pour Jérôme Kerviel, d'un
"succès temporaire, provisoire et qui ne résistera pas à la reprise en
main par la Cour d'Appel.
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