Il aura fallu beaucoup de patience pour les 12.000 voyageurs bloqués entre Paris et Marseille lundi 18 octobre. Alors qu'une collision a eu lieu près d'Auxerre entre une rame à grande vitesse et un individu vers 19h30, le trafic n'a pu reprendre que timidement vers 23h30. S'il est évident que ces accidents graves de voyageurs, qui sont la plupart du temps des suicides, sont terribles, ils paralysent totalement le trafic et nécessitent une procédure très stricte, explique la SNCF.
Aussitôt l'alerte signalée par le conducteur, tous les trains de la zone doivent s'arrêter. Un régulateur décide alors quels trains peuvent poursuivre leur chemin. Parallèlement à ça, les services de secours, policiers et gendarmes, sont avertis et se rendent sur place dans les cinq minutes qui suivent le signalement, coordonnés par un responsable d'astreinte SNCF. Vient ensuite le début de l'enquête, menée par un officier de police judiciaire qui reste environ 1h40 sur les lieux. Il doit confirmer, si c'est le cas, qu'il s'agit bien d'un suicide et peut enfin donner l'autorisation de reprise de la circulation. Dans le même temps, le conducteur, systématiquement remplacé, se voit proposé un accompagnement psychologique.
La SNCF parle de 2h30 d'attente mais il s'agit bien d'une moyenne. Pour preuve : lundi 18 octobre, les 12.000 passagers ont dû attendre pendant pas moins de quatre heures avant que le trafic reprenne et ce, de façon encore très perturbée.
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