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Prostitution : "Le boudoir chinois et les tentures rouges, ça m'émeut", avoue Pascal Praud

REPLAY / ÉDITO - Le journaliste évoque la fermeture des maisons closes, il y a tout juste 70 ans.

Pascal Praud

Crédit : RTL

Pascal Praud & Loïc Farge

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"Un matin, le One Two Two, le Chabanais et le Panier fleuri ont rouvert leur volet et fermé leur porte", se désole Pascal Praud. "Toutes ces taules qui ont célébré la galipette à la française, monte-là-dessus-tu-verras-Montmartre. Madame Fernande a renvoyé ses pensionnaires. La fanfreluche et la guêpière dorment au placard", poursuit le journaliste. "Loin de moi de faire l'apologie des bobinards et des boxons, mais enfin le boudoir chinois, les tentures rouges, les miroirs au plafond, ça m'émeut", avoue-t-il.

"On rappelle qu'en 1946, les lupanars sont fourgués à des œuvres sociales, notamment aux Petites sœurs des pauvres", note Pascal Praud. "Les maisons closes, comme le fixe-chaussettes, le moulin à café ou le monocle, construisent une mythologie en noir et blanc que les films des années 50 ou 60 ressuscitent", ajoute-t-il. "En 2016 le micheton fait le trottoir, Internet a remplacé le claque, la prostitution n'a pas disparu et le client est pénalisé. On n'arrête pas le progrès", conclut-il.

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