Une actrice porno accuse Trump de proposition de relation sexuelle tarifée

Machisme, agressions sexuelles et maintenant, proposition de relation sexuelle tarifée. À quelques semaines de l'élection présidentielle, les accusations faites par des femmes s'empilent sur le bureau de Donald Trump. La dernière en date émane de Jessica Drake, une actrice de films pornographiques qui a accusé le magnat de l'immobilier de lui avoir offert de l'argent pour le rejoindre dans sa chambre d'hôtel.

Lors d'une conférence de presse tenue à Los Angeles, Jessica Drake a évoqué sa rencontre avec le candidat républicain lors d'un tournoi de golf à Lake Tahoe, (Californie) en 2006. Ce dernier l'aurait invitée à le rejoindre dans sa suite. L’actrice s'exécute, accompagnée par deux autres femmes, et tombe nez à nez avec un Donald Trump en pyjama. Le New-yorkais les étreint ensuite "fermement" avant de les embrasser "sans demander la permission".

Qu'est-ce que tu veux ? Combien ?

Donald Trump

L'actrice regagne sa chambre à la hâte. C'est alors qu'elle reçoit un appel de l'homme d'affaires, qui lui demande de revenir. "Qu'est-ce que tu veux ? Combien ?", interroge-t-il. Après avoir refusé l'invitation, Jessica Drake a rapporté avoir reçu un autre appel, de Donald Trump ou d'un autre homme, lui offrant 10.000 dollars et la possibilité d'utiliser le jet privé du magnat de l’immobilier pour rentrer à Los Angeles.

Pour étayer ces accusations, l'avocate de la comédienne, qui défend également deux autres femmes accusant Donald Trump d'avances sexuelles non consenties, a présenté à la presse une photo montrant Jessica Drake et le républicain lors du tournoi de golf. De son côté, l'équipe de campagne de Donald Trump a rejeté ces accusations en bloc. "Ce n'est qu'une nouvelle tentative du camp Clinton de diffamer un candidat qui aujourd'hui arrive en tête dans trois sondages différents", a-t-elle argué.

Donald Trump a vu sa popularité descendre en flèche ces dernières semaines, depuis des accusations selon lesquelles il se serait conduit de manière inappropriée envers au moins une dizaine de femmes, ce qu'il a nié en bloc une nouvelle fois samedi 22 octobre. "Ceci n'est jamais arrivé. Jamais. Toutes ces menteuses seront poursuivies en justice après l'élection", a-t-il promis lors d'un meeting de campagne en Pennsylvanie.