Éric Zemmour : "C'est le grand retour de la hollando-chiraquie"

"Il parle mais personne n'écoute. Il voyage en France, mais personne ne le suit. Il fait de l'humour, mais personne ne rit. Il cherche à faire peur, mais personne ne tremble. Il veut émouvoir mais personne ne pleure", constate Éric Zemmour à propos du chef de l'État. "François Hollande est encore président de la République, mais personne ne s’en soucie. Il prépare son dernier grand discours, son testament politique, dit-on, mais personne n'en a cure", poursuit-il.

"Pour échapper à la guillotine électorale, Hollande a abdiqué", analyse le journaliste, qui ajoute : "Mais loin de bénéficier du classique retour d’affection populaire pour celui qui n’est plus rien, il subit au contraire la guillotine morale et politique du dédain, la guillotine du mépris".

"Quand Fillon veut remonter Macron, il ne dit qu’une seule chose : 'Macron est le fils caché de Hollande, son hologramme en mince aux yeux bleus'", explique Éric Zemmour. Évoquant le ralliement du petit-fils de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, il rappelle que son grand-père avait appelé en 2012 à voter Hollande. "À croire que chez les Chirac, le vote à gauche est une tradition familiale", conclut le journaliste.