À moins de trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle, l'abstention semble bien devoir atteindre des niveaux record (peut-être 30%). "Et pourtant, l'alarme a été sonnée. De nombreuses voix se sont élevées pour rappeler l’importance décisive de cette élection à la magistrature suprême qui est la mère de toutes les batailles électorales à venir", fait remarquer Nicolas Domenach. "Cette fois nous sommes prévenus. Et le 'Parti du rien à faire' (PRAF), décrit par le directeur général d'Ipsos Brice Teinturier, reste toujours aussi déterminé à boycotter le scrutin, de même que sa branche la plus dure qu’il a baptisée le 'Parti du rien à foutre' !", poursuit-il.
Il faut dire que la campagne n'a pas été jusqu'ici d'un très haut niveau. "C'est un euphémisme", abonde le journaliste. Si elle n'a "pas encore déchaîné l'enthousiasme", "pire encore elle a été empoisonnée par les affaires de François Fillon qui, précisément, prétendait y mettre fin", se désole-t-il. "Pour contredire Jean-Paul Sartre qui écrivait en son époque maoïste que les élections sont un piège à cons, on pourrait aussi dire que c’est l’abstention qui est un piège à cons", dit-il.
Comment donc faire revenir aux urnes les déçus de la politique ? "On dira qu'il faut élever le débat, qu'il faut que les personnalités s'affirment, y compris dans l'exemplarité, qu’elles redonnent de l’optimisme à un pays saturé de déclinisme", décrypte Nicolas Domenach.
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