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Pourquoi le vin français est autant victime des aléas climatiques
INVITÉ RTL - La production viticole française a baissé de 19% en 2017 par rapport à l'an dernier. Ce net recul s'explique par des conditions climatiques défavorables, note le critique gastronomique Périco Légasse.
Des vignes du domaine "Clos Saint-Jacques", à Gevrey-Chambertin
Crédit : AFP / Éric Féferberg
Les vendanges touchent à leur fin dans la plupart des vignobles français. Et déjà, les premières statistiques du ministère de l'Agriculture annonce une production viticole 2017 "historiquement basse". Celle-ci a chuté de 19% par rapport à l'année dernière, à 36,9 millions d'hectolitres.
Une baisse principalement imputable à de mauvaises conditions climatiques, et notamment au gel sévère de printemps. Le Jura est le bassin le plus affecté, le gel ayant amputé plus de la moitié de la production (-61%). Seuls bassins à tirer leur épingle du jeu, le Val de Loire et le Beaujolais-Bourgogne voient leurs productions augmenter respectivement de 8% et 4%.
Sur RTL, Périco Légasse raconte que cela fait trois ans qu'il n'a pas fait de vin sur sa parcelle de Touraine, victime de gel à 100%. "C'est bon signe, même si c'est dramatique", confie le critique gastronomique. "Cela témoigne d'une exigence des vignerons qui prennent plus de risques et sont plus fragiles devant la nature, puisqu'on met moins de protection chimique", explique-t-il. Il note ainsi une augmentation du pourcentage des vins bio.
