Piétonnisation des voies sur berge à Paris : pas d'impact "significatif"

Les parisiens sont toujours autant exposés à la pollution. La qualité de l'air n'a pas évolué, ni en mieux, ni en pire. La piétonnisation de la rive droite de la Seine, décidée par la maire de Paris, Anne Hidalgo, n'a pas eu d'impact "significatif" sur l'exposition de la population à la pollution de l'air, a indiqué lundi 9 octobre Airparif.

 Dans un communiqué, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air d'Ile-de-France note "une amélioration de la qualité de l'air le long des quais fermés à la circulation". Mais les niveaux de dioxyde d'azote restent malgré tout "au-dessus des valeurs réglementaires comme pour beaucoup d'axes routiers dans l'agglomération parisienne". De manière générale, "ces impacts ne touchent pas la pollution de fond et restent limités aux abords des axes routiers concernés. De ce fait, aucun impact significatif sur l'exposition des populations n'a été mis en évidence à la hausse ou à la baisse". 

Les mesures montrent "une légère dégradation autour des carrefours dans cette zone et à l'est, dès la fin de la zone piétonnière", ajoute Airparif, notant également des impacts "perceptibles sur quelques itinéraires de report". Notamment vers la gare de Lyon, le quai Célestin ou encore les boulevards de Sébastopol et Saint Germain.

Le maire-adjoint, Christophe Najdovski, s'est dit content, car pietonniser les berges n'a pas entraîné de hausse de la pollution, mais il reconnait que les résultats ne sont pas tout à fait satisfaisants. 

À lire aussi

pollution

“Il arrive que le mégot parte par la fenêtre” : les mauvaises habitudes des Français persistent sur les routes