On refait le monde avec :
- Hélène Pilichowski, journaliste,
- Denis Tillinac, écrivain et éditeur,
- Roland Cayrol, politologue,
- Philippe Besson, écrivain.
La retraite chapeau de Philippe Varin, de près de 300.000 euros, suscite l'indignation. D'après un communiqué, l'ancien patron de PSA avait renoncé, en 2013, aux conditions initiales de son régime de retraite, des suites d'une polémique.
Denis Tillinac s'est dit choqué mais il s'agit d'une "énorme
responsabilité des conseils administration" qui, selon lui,
"bazardent des retraites chapeau monstrueuses".
C'est tellement choquant que ça laisse un peu sans voix, mais en même temps, c'est apparemment légal et il fait valoir ses droits.
Denis Tillinac, écrivain et éditeur
Philippe Besson évoque, quant à lui, "un tour de passe-passe
honteux, et après un mensonge". Il trouve cela "scandaleux".
Si vous voulez vous en tenir à la légalité, il n'avait pas droit à cette retraire chapeau de 300.000 euros (...). Il n'a eu droit à cela que grâce à un subterfuge, qui était de lui faire un CDD de complaisance parfaitement bidon, pour qu'il arrive à avoir les cinq ans d'ancienneté requis pour toucher la retraire chapeau.
Philippe Besson, écrivain
Par ailleurs, "l'ancien patron de PSA a proféré un mensonge
énorme", a encore ajouté l'écrivain. Pour lui, "Philippe
Varin est très loin d'être un patron couvert de gloire".
Hélène Pilichowski, quant à elle, affirme que la retraite chapeau de Philippe
Varin est "indéfendable", même s'il était "un patron hors norme". Toutefois, elle souligne que
les conseils d’administration doivent revoir leur fonctionnement et
leur éthique. Pour la journaliste, il s'agit d'une insulte pour les
caissières qui touchent une retraite de 900 euros.
C'est une insulte aux personnes qui ont travaillé dur toute leur vie.
Hélène Pilichowski, journaliste
François Hollande entame sa quatrième année de mandat. À deux ans de l’élection présidentielle de 2017, sa popularité n’est pas au beau fixe. Le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, en a profité ce matin pour lancer la première flèche. Dans une interview au Figaro, il a dénoncé le bilan du chef de l’État, qualifiant le 6 mai 2015 de "triste anniversaire".
Mais en ce jour de fête, les critiques ne passent pas chez les socialistes. Tous défendent les premières années de mandat du Président. "Entre Manuel Valls et le président de la République, c’est le glaive et le bouclier", a estimé le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis. La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, quant à elle, perçoit des "signes très positifs", notamment dans "certains domaines de l’économie et des transports".
Le bilan des trois ans de François Hollande est-il à déplorer ?
Philippe Besson, qui a voté pour François Hollande en 2012, estime que la situation du Président n'est pas "dramatique". Le chef de l’État aurait, selon lui, pris des mesures importantes, en suivant sa ligne social-démocrate. Il a, entre autres, créé 60.000 postes à l’Éducation nationale et a rétabli partiellement la retraite à 60 ans.
Si on voulait un candidat pur sucre à gauche, il fallait voter pour Martine Aubry ou Jean-Luc Mélenchon.
Philippe Besson, écrivain
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