Oise : un enfant de 11 ans suspecté d'avoir violé un plus jeune garçon dans un foyer

Les faits se seraient produits au début du mois de novembre. C'est grâce à la plainte de la mère d'un des enfants que l'enquête a été ouverte.

Un gendarme (illustration)

Crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

C'est une enquête sordide qu'ont ouverte les gendarmes de Boran-sur-Oise. Dans cette commune du nord de l'Oise, et selon des informations du Parisien, plusieurs enfants du foyer Jacques-Sevin auraient été victimes ou auraient assisté à des viols commis par un de leurs pairs.

Tout a commencé par une plainte. Le 2 novembre, à l’hôtel de police de Compiègne, la mère d'un garçon de 9 ans placé dans le foyer dépose une plainte pour viol contre X. Aux policiers, selon Le Parisien, elle explique ce jour-là : "J’ai été avisée ce matin que mon fils avait été obligé de faire une fellation à un autre enfant placé dans cet établissement. Il s’agirait d’un enfant du même groupe".

Dans sa plainte, la mère du jeune homme supposément violé précise que "les faits ont été commis devant les autres enfants de ce groupe. Selon la directrice de la maison où est placé mon fils, les faits se sont déroulés hier soir le 1er novembre entre 20 heures et 20h30." Elle rapporte également n'avoir pas pu parler à son fils entre le déroulement des faits et le dépôt de la plainte, mais que c'est la directrice de l'établissement elle-même qui l'a alerté.

Aucune surveillance

Finalement, la plaignante détaille aux enquêteurs pourquoi les enfants avait été laissés sans surveillance : "La directrice m’a dit que deux éducateurs devaient surveiller les enfants, mais selon elle, comme les enfants étaient calmes, ils les ont laissés seul sans surveillance devant la télé." Selon Le Parisien, qui évoque une source proche de l'enquête, la direction de la maison Jacques-Sevin aurait été alertée par un enfant ayant assisté à la scène.

Après le 2 novembre, et la plainte déposée par la mère de famille, une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie. Selon Anaïs Dhamy, 6e Vice-présidente chargée de la famille, de l’enfance et de la petite enfance au conseil départemental, "dès la révélation de ces faits, le garçon agresseur a été transféré dans un autre foyer".

La rédaction vous recommande