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Maltraitance animale : L214 diffuse une vidéo choc dans un élevage de poulets

L'association de défense du véganisme et du bien-être animal a publié mercredi soir une vidéo dénonçant les conditions d'élevages de poulets dans une ferme de Vendée.

Poulets élevés en batterie dans une ferme de Plougoulm en Bretagne.

Crédit : FRED TANNEAU / AFP

Marie Zafimehy

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35.000 poussins répartis sur 1.200 mètres carrés dans un bâtiment sans fenêtres. C'est l'image d'ouverture d'une vidéo publiée par l'association de défense du bien-être animal L214 mercredi soir. Au fur et à mesure des jours, les poussins, grandissent, deviennent des poulets et manquent de place. Au bout de 32 jours passés en élevage intensif, les poulets sont envoyés à l'abattoir vendéen de Chantonnay appartenant au groupe agroalimentaire, Doux.

Les images, tournées à cinq reprises entre fin avril et fin mai 2017, mettent en scène la croissance rapide des poulets destinés à être exportés à l'Europe et à l'international. "Sélectionnés génétiquement, ces oiseaux sont issus de souche dite à 'croissance rapide', ils grossissent quatre fois plus vite qu'en 1950", souligne L214. Des méthodes brutales qui conduisent les poulets à souffrir de malformations et mènent certains à une mort prématurée. Les cadavres de ces derniers sont alors ramassés et jetés à la poubelle, ou rongés par les vers.

Les professionnels dénoncent des "amalgames"

Les vidéos mettent également en scène l'activité de l'abattoir du Chantonnay appartenant au groupe Doux, où un employé de L214 a travaillé quelques jours entre janvier et février 2017 au poste d'accrochage. 185.000 poulets y sont abattus par jour à une cadence soutenue et selon des méthodes condamnées par L214.

Le groupe Doux a immédiatement publié un communiqué annonçant qu'il mènerait une enquête interne afin de "prendre les mesures nécessaires le cas échéant". Interrogé par Le Figaro, Jean-Michel Schaeffer président de la confédération française de l'aviculture (CFA) estime que cette vidéo "utilise des images destinées à provoquer des amalgames". Selon lui, "l'immense majorité des éleveurs fait son travail en respectant la réglementation". 

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