Le projet de loi El Khomri ne cesse d'attiser les tensions au sein de l'Hexagone. Depuis le jeudi 9 mars, la jeunesse française se mobilise vivement afin d'exprimer leur désaccord à l'égard de ce texte de loi ainsi qu'un mécontentement général face à un gouvernement qui n'écoute plus. Néanmoins, ces manifestations ont laissé place à des débordements, allant jusqu'aux interpellations. C'est pour cette raison que Liliana Moyano, présidente de la FCPE, principale fédération des parents d’élèves, sera présente dans les rues parisiennes aux côtés des jeunes manifestants.
"Nous serons à côté des étudiants et lycéens dans la
rue", déclare-t-elle. La présidente tient à préciser que "la FCPE n’appelle pas à manifester mais à être aux côtés des élèves, pour que
les choses puissent bien se passer". Selon elle, "il est normal voire même vivifiant que la jeunesse s’intéresse à
son avenir, bouge et s’interroge sur ce qui va se passer".
Ce n'est pas les parents d'élèves qui les amènent dans la rue mais bien un texte de loi
Liliana Moyano, présidente de la FCPE
Ce sont d'ailleurs les lycéens, des jeunes "volontaires", qui sont à l’initiative de ce mouvement. La FCPE s'est simplement contentée d'être à leurs côtés lors de l'analyse de ce sujet. La fédération des parents d'élèves compte bien remplir son rôle. Pour cela, ils encadrent, protègent mais aussi accompagnent les jeunes "dans leur parcours de vie". La présidente rappelle que "ce n’est pas les parents d’élèves qui les amènent dans la rue, mais bien un texte de loi".
Pour ce qui est des débordements, Liliana Moyano estime qu'il est temps que "les choses se passent dans l’intelligence
et dans le calme". La présidente de la FCPE condamne avec fermeté "tout type de violence et de débordements". D'ailleurs, elle salue le travail des forces de l'ordre, qui exerce un métier délicat et difficile. "Mais au moment où la jeunesse est malmenée, il faut faire très attention", alerte-t-elle.
À la veille de la mobilisation nationale, mercredi 30 mars, de nombreux chefs d'établissements parisiens ont décidé de fermer leurs portes, ce jeudi 31 mars. Une décision controversée. Liliana Moyano comprend l'inquiétude de ces chefs d'établissements, mais selon elle "ce n'est pas la bonne méthode". Il est important que ces lycéens puissent "s'exprimer, organiser leur
assemblée générale ou encore manifester". La présidente de la FCPE se réjouit constatant chez les jeunes une volonté d'organiser leur pensée et la parole autour de ce texte de loi. Un point qu'il ne faut pas oublier : ces
lycéens, bientôt adultes, seront présents à l'élection présidentielle de 2017.
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