L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a appelé dimanche le gouvernement à interdire les prochaines manifestations contre le projet de loi sur le travail pour se concentrer sur la "guerre" contre le terrorisme, arguant qu'"un ennemi à l'intérieur" "fragilise" les forces de l'ordre.
"Je pense que le gouvernement devrait d'évidence interdire ces manifestations", a déclaré le sénateur Les Républicains dans Le Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, se disant "déçu de voir le manque d'autorité de la fonction présidentielle" telle qu'exercée par François Hollande.
"Moi, j'aurais interdit ces manifestations déjà depuis longtemps, parce que je serais cohérent avec moi-même. Si je dis au pays qu'on est en guerre, je n'autorise pas que, pendant la guerre, on ait des manifestations. C'est-à-dire que, pendant qu'on se bat contre l'ennemi extérieur, on ait à l'intérieur un ennemi qui fragilise nos forces, qui use nos militaires, qui use nos forces de sécurité", a affirmé Jean-Pierre Raffarin.
Pour ce soutien d'Alain Juppé à la primaire de droite en vue de la présidentielle, "l'ennemi de la nation française, ce n'est pas la finance, c'est la violence. Et c'est elle qui faut combattre".
Jean-Pierre Raffarin a par ailleurs jugé la CGT pas "innocente" des violences commises par des casseurs à Paris, en marge de la grande manifestation du 14 juin à l'appel de l'intersyndicale opposée au projet de loi travail.
Invitée des Auditeurs ont la parole à 13h05 : Françoise Dumont, présidente de la Ligue des Droits de l'Homme.
Après plusieurs jours de deuil, la campagne pour le référendum a repris au Royaume-Uni où les sondages suggèrent un glissement en faveur d'un maintien dans l'Union européenne suite au meurtre de la députée pro-UE Jo Cox.
Rappelé en session extraordinaire, le Parlement britannique rendra lundi un hommage national à "l'un de ses membres les plus brillants et les plus passionnés", selon les mots du Premier ministre David Cameron.
De Boris Johnson, le champion des pro-Brexit, à David Cameron, le principal avocat d'un maintien dans l'UE, les principaux acteurs ont multiplié dimanche les interviews, avant la consultation à très hauts risques de jeudi.
Les analystes préféraient rester prudents quant à l'impact du meurtre de Jo Cox sur l'issue du référendum.
Mais plusieurs sondages rapportent un glissement sensible en faveur du camp du "remain", le maintien dans l'UE, qui rattrape son retard en faisant désormais jeu égal à la moyenne de six dernières enquêtes d'opinion.
"L'effet Jo", soulignait même le Sunday Mirror en commentant l'un de ces sondages.
Le premier sondage réalisé dans son intégralité après le drame, par l'institut Survation, place, lui, le maintien dans l'UE en tête à 45%, devant une sortie de l'UE à 42%, alors que leur précédente enquête concluait à l'exact résultat inverse.
Le Royaume-Uni doit-il quitter l'Union européenne ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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