On le suspecte d'être derrière le meurtre de deux policiers
de Magnanville, de l'assassinat du père Hamel ou de la mise en place du
commando des femmes qui voulait frapper Notre-Dame. Rachid Kassim, l'un des plus influents jihadistes français, aurait accepté de donner une interview à un chercheur de l'université
George Washington, aux États-Unis. Et les propos, s'ils sont bien de lui, font froid dans le dos.
Dans cet entretien, Rachid Kassim explique sa haine de la
France. Une haine construite durant l'enfance. "J'étais dans une école
dirigée par deux homosexuels. La France est un pays en décadence. Quand j'étais
à l'école, on essayait de me faire manger du porc. J'étais choqué et j'ai
renversé la table et mon père a dû venir et leur parler", signale-t-il dans cet entretien accordé à Amarnath Amarasingam. Il confesse
aimer le jihad "depuis qu'il est très petit", malgré la méfiance de
ses parents et de ses frères et sœurs. "La violence ne vient pas de nous.
La France et les États-Unis ont commencé à nous attaquer. Quand ils arrêteront,
nous arrêterons", poursuit-il.
En ce qui concerne mon rôle, les services secrets le savent.
Rachid Kassim
L'homme âgé de 29 ans revient sur "ses faits d'armes". On le suspecte d'avoir piloté plusieurs attaques grâce à l'application Telegram. Il aurait été en lien avec Larossi Abballa, responsable de l'attaque de Magnanville visant un couple de policiers. En contact avec Inès Mandani, du commando de femmes qui devait commettre un attentat à la voiture piégée près de la cathédrale Notre-Dame. Enfin, il aurait incité Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean à assassiner le père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray. "Je suis très fier d'eux, très très fier, explique-t-il pour ces derniers. Pour moi, ce sont des modèles et des héros. En ce qui concerne mon rôle, les services secrets le savent. Je n'ai rien à ajouter."
"J'ai pensé à attaquer la France quand j'y étais, et ma
famille a pris peur à cause de ça. Les policiers me connaissaient,
raconte-t-il. Dès que j'allais courir, il y en avait toujours deux qui me
suivaient. Puis ils se cachaient. C'était ridicule."
Alors que l'État islamique subit de lourdes pertes sur le
front en Irak ou en Syrie, Rachid Kassim se veut optimiste. "Nous
trouverons un moyen, mais c'est sûr que nous n'arrêterons jamais de nous
battre. Même si nous devons vivre dans des grottes dans les montagnes, le combat
continuera. Le jihad a existé avant et pendant l'État islamique, et il sera là
après l'État islamique […] Si nous perdons une main, nous continuerons de nous
battre avec l'autre."
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