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Le policier recouvert par les flammes, symbole d'un 1er mai violent

La photo du CRS ciblé par un cocktail Molotov lors des manifestations du 1er mai à Paris a fait le tour du monde.

La photo du policier enveloppé par les flammes a fait le tour du monde au lendemain du 1er mai
Crédit : Zakaria ABDELKAFI / AFP
La rédaction numérique de RTL
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La photo a fait la Une des médias, y compris étrangers. Elle illustre un policier en flammes, en marge des manifestations du 1er mai, à Paris. Il est désormais hors de danger. Il est sorti de l'hôpital et se repose auprès de ses proches, toujours sous le choc après avoir été grièvement brûlé, notamment au visage, selon une information que vous révèle RTL. Lundi 1er mai, peu après 15 heures, boulevard Beaumarchais en plein cœur de Paris, les manifestations du 1er mai sont tendues

En tête du cortège de la CGT, les black blocks, des militants violents, cassent et s'en prennent à la police. L'un d'eux lance un cocktail Molotov sur un policier. L'homme, enveloppé par les flammes incandescentes, se débat. Le CRS devient torche humaine sous l’œil de ses collègues, impuissants. Malgré sa tenue ignifugée, ce père de famille de 41 ans, de la compagnie CRS 51 de Saran, est pris au piège.   

J'ai eu très peur que ses collègues ne parviennent pas à éteindre les flammes

Zakaria Abdelkafi, photographe

"J'étais en train de prendre des photos des policiers. J'étais bien placé entre eux et les casseurs - ce qui se passait autour ne comptait pas - quand dans le viseur de mon appareil j'ai vu qu'un policier était en flammes, raconte Zakaria Abdelkafi, photoreporter de l'Agence France-Presse (AFP). J'ai pris plusieurs photos. Après j'ai reculé et j'ai compris l'importance de cette photo. Cette image parle d'elle-même : quand vous voyez quelqu'un brûler devant vous, ça vous bouleverse. J'ai eu très peur que ses collègues ne parviennent pas à éteindre les flammes", confie le photographe.

Zakaria Abdelkafi a attendu que le policier soit emmené par les secours pour regagner l'AFP avec ses photos, puis il revenu avec un casque avec le sigle de l'agence de presse pour se protéger. Réfugié syrien exilé en France en 2015, ce photographe est un habitué des terrains difficiles. "En Syrie j'ai vu des gens, des enfants, mourir sous mes yeux. En France, ce n'est pas une mauvaise police, c'est une police qui protège. C'est un être humain qui était en train de brûler", s'indigne le miraculé, qui avait perdu un œil à cause d'un sniper de l'armée de Bachar Al-Assad.

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