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Le maire FN de Beaucaire condamné pour avoir insulté une syndicaliste
Dans un communiqué en 2014, Julien Sanchez avait évoqué des comportements de "racailles" en parlant de syndicalistes.
Le maire Front national de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez.
Crédit : PASCAL GUYOT / AFP
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Julien Sanchez, maire Front national de Beaucaire dans le Gard, a été condamné à 1.500 euros d'amende pour avoir insulté une syndicaliste de la CGT, enseignante dans sa commune. L'élu a aussi été condamné à verser 1.000 euros à chacune des quatre parties civiles, l'enseignante, et trois émanations du syndicat. Il a décidé de faire appel.
C'est en été 2014 que s'est déroulé l'incident qui a mené Julien Sanchez devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Des membres du conseil d'administration d'un lycée de la ville avaient refusé de saluer le maire et avaient quitté la pièce. A la suite de cet événement, Julien Sanchez avait publié un communiqué dans lequel il avait évoqué "quelques syndicalistes sans éducation, privilégiés, aigris et sectaires, dont le comportement n'a rien à envier à celui de racailles".
Je continuerai à dire ce que j'ai à dire
Julien Sanchez, maire Front national de Beaucaire
Une trentaine de militants de la CGT, rassemblés devant le palais de justice, ont applaudi à l'annonce de la condamnation. "Ils peuvent me faire condamner, installer la guillotine devant le palais de justice, je continuerai à dire ce que j'ai à dire", a lancé le maire en sortant du tribunal.
Le maire de Beaucaire est impliqué dans une autre affaire, examinée dans la foulée dans laquelle il a lui-même saisi le tribunal. Il poursuit le quotidien Midi Libre pour la non-diffusion d'un droit de réponse. Le jugement a été mis en délibéré au 24 novembre 2015.
Beaucaire est la commune où Marine Le Pen avait organisé sa propre marche le 11 janvier, boudant la marche républicaine de Paris après les attentats de Charlie Hebdo.
