Ce soir, les Pyrénées-Orientales vont encore passer une nouvelle nuit d'inquiétude. Et pour cause, Météo France a décidé de garder le département en vigilance rouge pour crues et inondations. Rappelons que ce niveau d'alerte y est en vigueur depuis samedi.
Un peu plus tôt dans la journée, la préfecture des Pyrénées-Orientales a annoncé le décès d'un septuagénaire. L'homme de 73 ans est mort vers 14H00 à Rivesaltes, en voulant franchir en voiture une cuvette inondée. Il a succombé à un arrêt cardiaque.
Par ailleurs, les intempéries, qui touchent le Sud de la France, ont provoqué une forte montée des eaux. Elle est plus importante que la crue de 1999, qui avait fait 35 morts et un disparu. Face à la gravité de la situation, les autorités ont dû procéder à l'évacuation de près de 3000 personnes dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales.
De son côté, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a promis de lancer une procédure de classement en état de catastrophe naturelle dès lundi matin, pour les Pyrénées-Orientales et l'Aude. Notons que ce dernier a été rétrogradé en vigilance orange pour des risques de crues.
Au lendemain de sa victoire à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy s'est exprimé dans le journal de 20h sur TF1. L'ancien chef de l'État a annoncé son souhait de "créer un comité des anciens premiers ministres" au sein du parti. Il a aussi martelé que "le temps est au collectif".
Le nouveau président de l'UMP appelle donc au rassemblement et assure qu'il n'a pas "l'intention de conduire tout seul cette formation politique". Il réunira d'ailleurs ce lundi les principaux ténors de la droite pour mener à bien cette réunification. Notons que Nicolas Sarkozy pourrait également changer le nom du parti. "On en discutera", a-t-il annoncé.
Par ailleurs, l'ancien chef de l'État s'est aussi engagé à organiser des primaires en 2016 pour désigner le candidat de la droite à l'élection présidentielle de 2017.
Ce
dimanche, Marine Le Pen a une nouvelle fois été élue à la tête
du Front national à l'unanimité des voix exprimées. Dans son
discours de clôture du congrès du parti, la présidente a déclaré
que "le FN sera au second tour de la présidentielle de
2017".
La
présidente du Parti frontiste a également raillé ses principaux
rivaux pour 2017 : Nicolas Sarkozy et François Hollande. Selon la
future candidate à la magistrature suprême, "l'ancien et le
nouveau Président se bagarrent pour savoir qui montera sur la
deuxième marche, lors de la prochaine élection".
Marine
Le Pen s'est posée comme garante de la République et accuse ses
deux principaux adversaires d'avoir tout raté.
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