Une anesthésiste belge souffrant d'un "problème pathologique d'alcool" a été mise en détention provisoire hier après le décès, mardi, d'une de ses patientes, victime d'un accident d'anesthésie lors de son accouchement à la maternité d'Orthez, dont les activités ont été suspendues depuis.
L'accident est survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre lors de l'accouchement par césarienne, sous anesthésie générale, d'une parturiente de 28 ans. Victime d'un arrêt cardiaque, elle avait été transférée à l'hôpital de Pau, où elle est décédée. Son bébé est sain et sauf.
Convoquée devant les gendarmes le 30 septembre, l'anesthésiste, de 45 ans, s'était présentée avec un taux d'alcool de 2,40 g/l de sang et a reconnu avoir "un problème pathologique d'alcool".
Elle a été mise en examen et en détention provisoire à la maison d'arrêt de Pau hier pour "homicide involontaire aggravé par la violation manifeste et délibérée d'une obligation de prudence et de sécurité", passible de cinq ans d'emprisonnement.
Invités de RTL Midi : Laurence COTTET, ancienne alcoolique et auteure de "Non ! J'ai arrêté - Trouver un chemin de sortie face à l'alcool" (paru chez InterEditions) et Jean-Claude Delgènes, président de Technologia, cabinet spécialisé dans les maladies du
travail.
Comme tous les deux ans, le Mondial de l'Auto 2014 a réussi
à attirer les marques les plus prestigieuses. Au total, elles seront 260 à
exploser concept-cars et nouveautés. Soixante premières mondiales sont
même annoncées par les organisateurs du salon le plus fréquenté au monde.
Car c'est une tradition : le Mondial de la porte de Versailles est le
rendez-vous qui compte pour l'industrie. Il représente notamment une
occasion inégalée de rencontrer un public toujours nombreux. Lors de la
dernière édition, en 2012, plus d'1,2 million de curieux avaient ainsi arpenté
les 125.000 mètres carrés dédiés à l'exposition faisant de Paris le
premier rendez-vous mondial.
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Test grandeur nature pour La Manif pour tous: alors que le mariage homosexuel est finalement entré en vigueur sans remous, ses opposants réussiront-ils à mobiliser encore, dimanche, cette fois pour la famille et contre "la PMA, la GPA et le genre"?
Moins d'un an et demi après la promulgation de la loi Taubira et le premier mariage gay, et huit mois après son dernier défilé, La Manif pour tous (MPT) appelle à battre le pavé à Paris entre la Porte Dauphine et Montparnasse (13H00) et à Bordeaux autour de la place des Quinconces (14H00).
"C'était évident et nous l'avions annoncé: après le mariage pour tous, voilà la PMA, la GPA, le genre", annonce un tract distribué à 1,6 million d'exemplaires. Procréation médicalement assistée (PMA), gestation pour autrui (GPA) et prétendue théorie du genre niant les différences entre les sexes: voilà les nouvelles cibles.
Manuel Valls a tenté de désamorcer la mobilisation en réaffirmant que la GPA "est et sera interdite en France". La France, assure le Premier ministre dans l'édition de vendredi du quotidien catholique La Croix, "exclut totalement" d'autoriser "la transcription automatique" des actes de filiation d'enfants nés par mère porteuse à l'étranger.
La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a ouvert une brèche dans l'interdiction faite aux militaires français de se syndiquer. Pour les requérants qui ont eu gain de cause, c'est une "révolution" dans la grande muette.
Dans deux affaires distinctes, les juges de Strasbourg ont accepté le principe de "restrictions légitimes" dans la liberté d'association des militaires. Mais pas au point d'interdire de manière "pure et simple de constituer un syndicat ou d'y adhérer", comme le fait la France.
La première affaire concerne un gendarme de 49 ans, Jean-Hugues Matelly, qui avait créé en 2008 le "Forum gendarmes et citoyens", une association centrée sur la communication, ouverte aux gendarmes, en activité ou retraités, comme aux civils.
La direction de la gendarmerie avait contraint M. Matelly et les autres gendarmes en activité à démissionner de cette structure. Et le Conseil d'Etat avait rejeté en 2010 un recours exercé contre cette injonction.
La seconde affaire tranchée jeudi concerne l'Adefdromil (Association de défense des droits des militaires), créée en 2001 par deux militaires. Le Conseil d'Etat avait rejeté les recours de ce groupement contre des actes administratifs, en s'appuyant sur l'interdiction de se syndiquer pour les militaires.
Dans les deux cas, la CEDH a estimé que la France avait violé la liberté d'association des requérants, en édictant "une interdiction pure et simple de constituer un syndicat ou d'y adhérer", qui "porte à l'essence même de cette liberté".
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