La CLCV appelle les 15 millions d'épargnants possesseurs d'une assurance-vie à la prudence

L'appel de la CLCV sur l'assurance-vie

Par un décret publié le 14 juillet, les pouvoirs publics ont décidé d’encourager les 15 millions d'épargnants à migrer leurs fonds placés sur des « contrats euros » , sûrs au niveau du rendement, vers les contrats « euro-croissance ».

Ces derniers, depuis leur création il y a 3 ans ont bien du mal à séduire les Français car ils contiennent une part d'investissement en actions, avec un risque plus important.

A titre d’incitation financière, la mesure autorise les professionnels de l’assurance à ponctionner les gains dormant des contrats d'assurance-vie traditionnels en euros, pour les transférer vers les contrats euro-croissance, dans le but de les promouvoir et d'accroître leur rentabilité.

L'association recommande aux épargnants la plus grande prudence quant à la possibilité de migrer leurs fonds des contrats euros vers les contrats euro-croissance.

"Basculer vers un contrat euro croissance ? Attention au risque" . L'association de consommateur estime qu'il est hasardeux de suivre les pouvoirs publics dans leur incitation à préférer un contrat euro-croissance à un contrat euro, les premiers étant plus risqués et présentent des perspectives de rentabilité très incertaines.

Invité de RTL MIDI : François Carlier , délégué général de l'association de consommateurs CLCV.

Regrettez-vous la quasi disparition des trains de nuit ?

Le gouvernement a confirmé la fermeture, faute de repreneurs, de la moitié des lignes Intercités de nuit dès le 1er octobre, et s'est engagé à maintenir seulement six lignes de jour, renvoyant le sort d'une quinzaine d'autres aux régions.

Le terminus est proche pour quatre des huit lignes de trains de nuit. Si aucun opérateur privé ne veut les reprendre et que les régions concernées ne les financent pas, la SNCF "sera amenée à interrompre les services au 1er octobre 2016", a annoncé jeudi le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies.

Les lignes appelées à disparaître cet automne sont celles reliant Paris à la Savoie (Saint-Gervais et Bourg-Saint-Maurice) et à Albi, ainsi que celles reliant Strasbourg et Luxembourg à Nice et Portbou (Espagne).

Deux autres lignes, reliant la capitale à Irun (Espagne) et à Nice bénéficieront d'un sursis, respectivement jusqu'en juillet et octobre 2017, tandis que les liaisons Paris-Briançon et Paris-Latour-de-Carol seront maintenues "en raison de l'absence d'une offre alternative suffisante".

Le gouvernement avait annoncé en février l'arrêt des subventions à ces lignes délaissées par les voyageurs (-25% de fréquentation depuis 2011), lourdement déficitaires (environ 100 millions d'euros prévus cette année) et désormais en concurrence avec les "cars Macron".

Regrettez-vous la quasi disparition des trains de nuit ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

Je créé mon compte Se connecter

S’abonner à la Newsletter RTL Info