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La circulation à 80 km/h testée cet été sur des routes nationales de l'Allier et de Haute-Saône

Info RTL INFO RTL - L'Allier et la Haute-Saône sont les deux premiers départements concernés par cette expérimentation qui devrait démarrer à l'été 2015.

Un radar sur une route de Strazeele, dans le Nord, le 28 janvier 2012 (archives)
Crédit : AFP / PHILIPPE HUGUEN
Limitation de vitesse à 80km/h : les deux premiers tronçons dévoilés
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"Il y a un problème de gouvernance en matière de sécurité routière", juge Chantal Perrichon
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Il faut que les membres du CNSR comprennent que l'opinion public est opposé", explique Pierre Chasserais
00:00:33
Christophe Bourroux & Claire Gaveau
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Pour ces départements, la circulation à 80 km/h sur des routes nationales va bientôt devenir une réalité. L'expérimentation, qui devrait démarrer cet été, est d'ores et déjà prévue sur trois tronçons. Deux zones viennent d'être dévoilées. La première ? Dans l'Allier à hauteur de Chemilly, sur une trentaine de kilomètres alors que la seconde se situe en Haute Saône, sur la nationale 57, entre Vesoul et Rioz dans une zone particulièrement accidentogène de 13 kilomètres.

Le gouvernement a passé la seconde, mais l'heure n'est pas à la précipitation pour autant. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé une période d'expérimentation d'au moins deux ans. Un test bien trop timide aux yeux de la Ligue contre la violence routière. "Il préfère faire une petite observation sur quelques dizaines de kilomètres ce qui finalement ne convaincra personne ou presque", a déploré Chantal Perrichon, la présidente de l'association.

85% des Français opposés

Le CISR estime qu'abaisser la vitesse sur l'ensemble des routes nationales permettrait d'épargner 400 vies par an. Dans ce cas, pourquoi attendre, s'interroge Chantal Perrichon qui réclame notamment que les questions de sécurité routière ne dépendent plus du ministre de l'Intérieur mais soient directement rattachées au Premier ministre. "Il y a un problème de gouvernance en matière de sécurité routière", a-t-elle critiqué. 

Inflexible sur le sujet, Bernard Cazeneuve a toujours refusé de généraliser cette expérimentation. "Il faut que les membres du conseil national de sécurité routière comprennent que l'opinion public est opposé", a détaillé Pierre Chasserais, délégué général de 40 millions d'automobilistes alors que plus de huit Français sur dix sont contre ce projet

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