L'eugénisme intellectuel bientôt au cœur de la géopolitique ?

REPLAY - Et si le QI des bébés pouvaient être développé avant la naissance ? Le test a déjà été réussi sur les souris.

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Truquer la machine pour être plus intelligent dès le départ, et si c'était bientôt possible ? On vient d'arriver à le faire sur des souris, alors pourquoi pas sur l'homme raconte Le Monde dans ses pages sciences et médecine. Pour l'instant l'eugénisme intellectuel reste inacceptable dans la plupart des pays. Néanmoins, les mentalités évoluent et le premier pays où règnera un consensus sur l'augmentation cérébrale des enfants aura un avantage géopolitique considérable estime un chercheur d'Oxford. En Chine, 39% de la population y est déjà favorable. Des scientifiques chinois viennent d'ailleurs de réaliser la première manipulation génétique sur des embryons.

Une perspective vertigineuse et effrayante, mais qui va aller avec la marche du temps. L'inventeur de la Google car, la voiture sans conducteur, l'explique simplement : à cause de l'efficacité croissante des machines, il va être de plus en plus difficile pour un l'homme d'apporter une contribution productive à la société. Les machines vont nous dépasser rapidement, il faut donc tout faire pour nous donner une chance face à l'intelligence artificielle.

À force de jouer au "menteur diesel", Volskwagen a perdu

Trucage de l'homme pour parer aux performances de la machine. Mais quand la performance n'est pas au rendez-vous, faut-il aussi truquer la machine ? Qu'a-t-il "bien pu se passer dans la tête des dirigeants de Volkswagen, qui ont falsifié le moteur de 11 millions de voitures, pour mettre ainsi en péril la vie de leur groupe se demande Daniel Fortin dans Les Échos. "Mentir plus pour polluer moins. Il suffisait d'y penser mais il n'aurait pas fallu se faire prendre", ironise Patrick Louis dans La Dépêche du Midi, qui titre "Scandale Kolossal". Le quotidien régional n'est pas le seul à faire de l'ironie sur le sujet : "Volskwagen a inventé le menteur diesel" titre Le Canard Enchaîné ce mercredi 23 septembre, "Les pots pourris" en Une de Libération, "Katastrophe" pour le Figaro, tandis que L'Humanité titre "Pris les mains dans le cambouis" et L'Est Républicain "Das maquillage".

Mais quel sera l'impact de cette tricherie, qui pousse la France à mener une enquête approfondie, sur tout le secteur automobile ? Ces questions sont résumés par Frédéric Vézard dans Le Parisien : "Que se passe-t-il lorsqu'on découvre que l'un des meilleurs élèves de la classe avait trouvé le moyen de trafiquer discrètement ses notes ? Réponse : le tricheur est puni et les performances de ses camarades semblent soudain douteuses. "Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés" écrit Muriel Motte dans l'Opinion. Gaëtan de Capèle dans Le Figaro, trouve que "Paradoxalement, cette affaire est peut-être aussi un mal pour un bien", car " elle apporte la démonstration spectaculaire de ce qu'il en coûte de jouer avec l'éthique et la probité, y compris lorsque l'on est un géant mondial. Pour toutes les entreprises tentées par le diable, c'est un avertissement sans frais". Dire que l'ancien slogan du géant allemand était " C'est pourtant facile de ne pas se tromper"...

La Coupe du monde de rugby, une compet' sans match ?

Pour son deuxième match en Coupe du monde de rugby, le XV de France affronte ce mercredi soir la Roumanie. Une rencontre où il y a "Tout à gagner" titre l'Équipe, ou "Tant à gagner", c'est selon, pour le Parisien. Le quotidien revient s'intéresse également à l'équipe du Japon, qui joue ce mercredi contre l'Écosse, après leur victoire héroïque de samedi contre l'Afrique du Sud.

20 jours de matches sur les 44 que durent le Mondial, c'est peu non ? s'interroge Slate.fr ce matin après deux jours de suite sans rencontre. En fait, explique le journal La Croix, "la raison en est arithmétique, les règlements imposent à chaque équipe un repos obligatoire de quatre jours entre deux matchs". La première journée ayant été étalée sur seulement trois jours, le temps de récupération n'était donc pas suffisant pour caler un match avant le mercredi 23 septembre. Parfois il faut laisser la machine se reposer.

La fin du monde concorde avec la fin de l'été

Mais pourra-t-on voir la fin de cette Coupe du monde ? Normalement aujourd'hui c'est la fin du monde rappelle La Croix. Le 23 septembre est la date cochée dans les agendas de tous les éminents spécialistes en fin du monde, également appelés charlatan, qui accumulent des preuves de l'apocalypse. Pour preuve : aujourd'hui Yom Kippour et l'Aïd ont lieu en même temps, fait rarissime... Aujourd’hui le pape arrive aux États-Unis, pour la première fois de sa vie... Mais surtout, le 13 mai 2014, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius annonçait que le monde avait 500 jours pour éviter un chaos climatique. Or 13 mai 2014 + 500 jours = 23 septembre 2015. "Bonne chance à tous" ironise Alain Rémond dans La Croix.

La fin du monde n'aura peut-être pas lieu, mais une chose est sûr, ce 23 septembre marque la fin de l'été et l'arrivée de l'automne. Et comme le rappelle le Huffington Post, l'un des seuls avantages de l'automne, ce sont les couleurs des arbres, ce joli camaïeu de jaunes et de rouges. Mais pourquoi les feuilles virent elle au rouge?À cause d'un pigment nommé anthocyane qui est produit par la feuille quand le taux de chlorophylle diminue avec la baisse de la lumière et qui permet à l'arbre de tenir a bonne distance les insectes, qui n'aiment pas le rouge, qui voudraient venir s'installer bien au chaud dans le tronc.

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