1. Accueil
  2. Actu
  3. International
  4. Le pape François en Fiat 500 pour sa première visite aux États-Unis
3 min de lecture

Le pape François en Fiat 500 pour sa première visite aux États-Unis

Après un voyage à Cuba, le pape François a foulé pour la première fois le sol américain mardi, entamant une visite historique de six jours.

Le pape François est arrivé mardi 22 septembre 2015 aux États-Unis.
Crédit : CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Après son passage à Cuba, le pape François est arrivé mardi 22 septembre aux États-Unis pour une visite historique de six jours, une première pour le souverain pontife. Accueilli à sa descente d'avion par la famille Obama au grand complet et par une foule scandant "Welcome to the USA" et "Francisco", l'Argentin s'est engouffré dans une Fiat 500, une toute petite voiture emblématique de l'Italie, pour se rendre à la nonciature, équivalent de l'ambassade du Vatican, où il a passé la nuit. Un comble au pays des voitures spacieuses et très polluantes.

Après un voyage de quatre jours à Cuba placé sous le signe de la réconciliation, sa visite aux États-Unis s'annonce plus ardue, car il éveille l'approbation d'une majorité d'Américains, dont le président américain, un protestant qui ne cache pas son admiration pour ce pape "des pauvres" qui "l'impressionne", mais les réserves de certains.

Les médias américains, représentés en masse dans l'avion papal, accordent une grande importance au voyage d'un pape argentin plébiscité par deux tiers des Américains. Mais son radicalisme social lui vaut aussi de très vives inimitiés chez les conservateurs et les milieux économiques libéraux, de Wall Street au Tea Party jusque dans les rangs des républicains. Le fait qu'il vienne de Cuba, où il a évité de critiquer le président Raul Castro, ne fait qu'irriter un peu plus ceux qui jugent que ce pape est un marxiste déguisé ou un traître à la foi catholique, qui serait trop souple sur la doctrine.

Les immigrés, l'environnement, la finance et les armes au menu

Outre sa rencontre avec Barack Obama à la Maison Blanche mercredi, François est particulièrement attendu jeudi devant le Congrès, puis vendredi à la tribune des Nations unies à New York, sur des thèmes hautement explosifs. Dans l'avion qui l'a amené à Washington, le pape a promis de ne "pas mentionner" devant les élus du Congrès la sensible question de la levée de l'embargo économique des États-Unis contre l'île communiste de Cuba. "Le désir du Saint-Siège est qu'il y ait un accord satisfaisant pour les deux parties", a-t-il expliqué. Cette mesure est réclamée par le Vatican mais la plupart des élus républicains s'y opposent.

Parmi les sujets qu'il va évoquer figurent la protection et l'accueil des immigrés; la défense de l'environnement, avec un plaidoyer ferme pour une révolution énergétique radicale et la décroissance; la critique des dictatures de la technologie et de la finance; la dénonciation des responsabilités des vendeurs d'armes et des grandes puissances dans "la Troisième guerre mondiale par morceaux" qu'il dénonce sans cesse.

Une visite sous haute sécurité

Le pape jésuite, connu pour son habileté et sa détermination, a préparé soigneusement pendant l'été les 18 discours et homélies qu'il prononcera à Washington, New York et Philadelphie. Et, s'il n'est pas anti-américain selon la plupart des experts, il est critique d'un certain dévoiement de l'idéal américain de liberté par les ultralibéraux.

Sa visite aura lieu sous très haute sécurité, la police américaine voulant parer tout risque d'attentat contre un pape qui tient à se déplacer en voiture ouverte pour être en contact avec les fidèles. Plusieurs rencontres avec les défavorisés, immigrés, sans logis, détenus, sont au programme. Il doit aussi présider à New York une cérémonie œcuménique sur le site du World Trade Center, contre le terrorisme et pour le respect entre religions. Une autre cérémonie à Philadelphie avec la communauté hispanique exaltera les valeurs fondatrices de l'Amérique comme la liberté religieuse. A Philadelphie, il doit présider samedi et dimanche la fin d'une rencontre mondiale des familles catholiques, en présence d'un million et demi de personnes. Là aussi, sous très haute sécurité.

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte