L'auteur de l'erreur de com' qui a précipité la chute du mur de Berlin est mort
REPLAY - En novembre 1989, le porte-parole du comité central du parti SED qui dirigeait la RDA a fait une gaffe, provoquant une ruée des Allemands vers les postes frontières entre l'Est et l'Ouest. Günter Schabowski est mort dimanche 1er novembre à 86 ans.
C'est une "boulette" qui a changé le cours de l'histoire. Le 9 novembre 1989 vers 19h, le porte-parole du parti socialiste unifié SED annonce à la presse que des visas pour voyager ou émigrer à l'étranger seront délivrés "sans conditions". Quand une journaliste demande à Günter Schabowski "à partir de quand?", il bafouille, il ne sait pas et lance : "Autant que je sache... immédiatement, sans délai."
Quelques minutes plus tard, les Berlinois sortent de chez eux et se ruent vers le mur. Les garde-frontières sont dépassés et à 23h30 un officier finit par donner l'ordre d'ouvrir la barrière. Le Mur s'écroule en quelques jours, précipitant l'effondrement du régime est-allemand. Le Huffington Post et Le Monde reviennent sur cette erreur de communication à l'occasion de la mort de Günter Schabowski dimanche 1er novembre, à 86 ans.
Les impôts locaux pour retraités modestes : le casse-tête du gouvernement
"Impôts remboursés : l'État bat en retraite", annonce en une le Courrier picard. Pour Le Parisien Aujourd'hui en France, c'est la "panique au gouvernement". Le quotidien revient sur les origines du bug : la décision en 2008 du gouvernement Fillon de supprimer progressivement d'ici à 2013 la demie part des veufs et des veuves ayant eu des enfants. Effet pervers : une demie part en moins, c'est des impôts locaux en plus.
En 2013, la gauche revenue au pouvoir identifie le mécanisme et annule pour un an la hausse d’impôts locaux pour les retraités modestes, sans se soucier de ce qui va se passer l'année d'après. "On a bêtement laissé le problème de coté", reconnaît un député socialiste. Jusqu'à ce que des contribuables affolés se manifestent la semaine dernière.
Hollande chez Lucette : c'est la mairie qui avait préparé le café
Le Figaro épingle ce matin la "boulimie de communication" du président François Hollande. Pour le journal, l'échec de l'hypercommunication est incarné par Lucette, la petite dame de Vandoeuvre-lès-Nancy chez qui le chef de l'État s'est invité à boire le café la semaine dernière. Une visite pas si impromptue, puisque tout avait été préparé par les services de l’Élysée et de la mairie. Questions au président, fleurs sur la table : rien a été laissé au hasard. Quant au café c'est un gars de la mairie qui l'avait préparé.
Loi santé : fin des soins funéraires à domicile
Depuis 1998, les soins funéraires sur les personnes décédées du sida sont interdits en raison du risque infectieux. L'interdiction va être levée, mais pour garantir la sécurité des thanatopracteurs qui embaument les corps, les soins funéraires devraient être pratiqués dans un lieu dédié et non plus au domicile du défunt, d'après la loi santé en cours d'examen. Or on estime que chaque année, 50.000 défunts reçoivent des soins funéraires chez eux. Et c'est le service catholique des funérailles qui alertent dans le journal La Croix à l'occasion de la journée des morts. Ces soins ont une forte dimension culturelle et religieuse et permettent des veillées intimes et propices à la sérénité.
Et parfois la mort peut être une fête. C'est en tout cas ce qu'explique Wolfgang, 33 ans, dans Le Parisien en Seine et Marne. Après un voyage aux Philippines, où il a été surpris de voir comment on fêtait la mort là-bas, il a décidé de sculpter dans le marbre une table et des bancs à l'endroit ou repose sa mère à Mons-en-Montois près de Provins. Dans le journal, Wolfgang pose assis sur le banc en marbre, et sur la table il a posé son demi. On ne saurait trop le mettre en garde contre les effets pervers de la mise en bière...
