Jean-Christophe Cambadélis refuse "d'instrumentaliser" le suicide de Jean Germain

"Jean Germain s'est senti condamné avant même d'être jugé, par un système qui n'a finalement jamais rien retenu depuis Pierre Bérégovoy", avait déclaré le président du Sénat Gérard Larcher après le suicide de l'ancien maire de Tours, le jour de l'ouverture de son procès. Un avis que ne partage pas le premier secrétaire du Parti socialiste. "Comme il ne faut pas instrumentaliser les affaires, il ne faut pas instrumentaliser la mort d'un homme", a lancé Jean-Christophe Cambadélis.

"Jean Germain était un homme bienveillant, en tous les cas à mon égard, un ami de tous les socialistes. C'était un humaniste et quelqu'un qui était très dévoué à sa ville", a-t-il déclaré pour rendre hommage à l'ancien maire socialiste de Tours.

Outre l'ouverture du procès sur les "mariages chinois", le député parisien pointe aussi du doigt sa défaite aux élections municipales. "Il n'a pas supporté de perdre les élections, de se retrouver seul et de se retrouver attaqué dans la presse. On ne se rend pas compte quand on lit le journal de celui qui reçoit", a-t-il lancé avant d'évoquer un isolement. "J'ai une pensée pour lui et sa famille mais vous savez c'est les méandres de la pensée d'un homme", a-t-il conclu.