Après la déroute, le rassemblement. Sitôt les résultats du second tour des élections départementales annoncés dimanche, Manuel Valls a mis la défaite du Parti socialiste sur le compte de la division et des dispersions de la gauche au premier tour. Tout en assurant qu'il n'y aura pas de coup de barre à gauche, l'exécutif a désormais l'obligation de recoller les morceaux avec la majorité, des frondeurs aux écologistes, pour limiter la casse aux régionales, au mois de décembre, et espérer inverser la tendance à la présidentielle de 2017.
À l'initiative de Claude Bartolone, François Hollande a invité Cécile Duflot dans l'avion présidentiel qui le ramenait de Tunis dimanche afin de jeter les bases d'une discussion sur les modalités d'un nouveau rassemblement. Les travaux pratiques continuaient ce lundi 30 mars avec la réception par le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, et plusieurs personnalités socialistes de la direction d'Europe-Écologie-Les Verts, dont la patronne du parti, Emmanuelle Cosse.
"Le dialogue est renoué avec EELV", a affirmé le patron de la rue de Solferino à l'issue de la rencontre. "Des pistes ont été dégagées pour faire en sorte que l'unité se construise", a-t-il dit devant la presse, en annonçant que quatre "groupes de travail" avaient été mis en place sur la "situation économique", les thématiques "proprement écologistes", "le programme et la montée du Front national" et "les questions électorales".
Juste avant, Emmanuelle Cosse a jugé quant à elle cette rencontre de deux heures et demi "essentielle" et "bienvenue au lendemain d'élections qui ont été une défaite". La patronne des Verts a estimé que le gouvernement ne pouvait pas continuer sur le discours "Rien ne change" après la défaite aux départementales et appelé à "des actes". "Le rassemblement, ça se construit. À un moment donné, il faut trouver des éléments de dialogue, mais aussi des actes".
Après EELV, d'autres formations de gauche, comme le Parti communiste et le Parti radical de gauche, devraient être reçues par Jean-Christophe Cambadélis, "si elles le souhaitent". Pour le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, passé dans l'opposition depuis qu'il voté la censure du gouvernement de Manuel Valls lors de l'adoption de la loi Macron, "nous enverrons une indication, mais ils nous ont répondu dès hier soir qu'ils n'étaient pas favorables à la discussion avec nous", a dit le numéro un du PS.
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