La mort de Jean Germain a réveillé les souvenirs du neveu de Pierre Beregovoy

La classe politique est sous le choc. Le sénateur et maire socialiste de Tours, Jean Germain, s'est donné la mort mardi 7 avril quelques minutes avant l'ouverture de son procès dans l'affaire des "mariages chinois" organisés dans sa mairie de la préfecture d'Indre-et-Loire. Aux dires de ses proches, l'élu tourangeau n'aurait pas supporté de voir sa vie privée étalée aux yeux du monde. Ce drame revêt une résonance forcément particulière pour Jean-Michel Bérégovoy. Ancien Premier ministre, son oncle avait mis fin à ses jours le 1er mai 1993, un mois après avoir quitté Matignon. Son nom était alors cité dans une affaire politico-financière.

"Ça rappelle ce qu'il s'est passé un 1er mai 1993 quand un homme public arrive à une telle extrémité, ça réveille pose toujours des questions et pour moi et ma famille, ça rappelle toujours des moments douloureux, confie-t-il à RTL. La vie publique, c'est difficile. Il faut être dans l'exemplarité. C'est pas simple d'être parfois jeté aux chiens, dans la presse, dans les faits-divers. Je ne connais pas Jean Germain. J'ai suivi un peu son action comme maire de Tours. Cet homme a dû vivre ça comme une grande injustice. Quand les choses commencent à décliner, il faut être prudent avec l'être humain".