On nous sert du parmentier à la table du député socialiste Luc Belot, mais ce n'est pas n'importe qui, qui tient la cuillère : François Hollande en personne. Le Président a déjeuné à Angers samedi avec une douzaine de dirigeants socialistes locaux en marge d'un déplacement officiel. Libération nous raconte que ça s'est passé au domicile du député Belot. Les convives avaient été contactés la veille pour un déjeuner débat, avec des proches de Hollande. C'est ce qu'on leur avait dit. Et pour des raisons de sécurité, ils n'ont été mis au courant de la présence du Président qu'au dernier moment. Au menu, salade de rillauds et donc hachis parmentier. L'article dit que le François Hollande a commencé à servir lui-même les hôtes et surtout, il a répondu aux questions : la première sur le livre confidences qui déstabilise l'État.
François Hollande se justifie en trois mots : transparence, vérité et temps long et il lâche "La vie politique est parfois cruelle". Les convives entendent le Président soupirer cette petite phrase. "Et pourtant, il y a tant à faire pour les Français." Ils ont quitté la table convaincu que François Hollande à l'envie d'être candidat et d'en découdre. Il va multiplier les rencontres informelles de ce type dans les prochains jours, histoire de prendre la température, assure Libération.
C'est ce qui dit aussi Le Figaro qui fait aussi allusion à ce repas autour d'un hachis maison dans un long article consacré à la fin de règne à l'Élysée. François hollande et son dernier carré de fidèles, une douzaine de conseillers, l'ont quitté ces derniers mois. "Le palais s'est vidé", écrit le quotidien. Un ministre le compare à Narcisse. "Hollande est seul. Il a construit sa solitude pour ne voir que lui dans la flaque et s'y noyer."
La vie politique est parfois cruelle. Il ne s’apitoie pas, il fait le dos rond et un ex conseiller analyse : "Il se dit que le bazar et le pourrissement finiront par lui être bénéfiques". Un visiteur du soir confie : "Je ne l'ai jamais vu s'inquiéter de grand chose. Il a une capacité phénoménale à donner le change." Et sa référence désormais, c'est Jacques Chirac. La campagne de 1995... donné mort dans les sondages et lâché par son camp.
La presse s'inquiète de la tournure prise par la campagne présidentielle américaine. "Élection aux États désunis", titre Le Progrès. "Même la perspective historique d'élire la première femme à la Maison Blanche ne suscite pas l'enthousiasme" écrit le journal. Et c'est la une de Libération qui est la plus parlante : deux gants de boxe pour illustrer "la campagne la plus dingue de l'histoire", de révélations crapoteuses et rocambolesques en opération de déstabilisation. Libération consacre un long article au rôle qu'a pu jouer la Russie dans tout ce scénario. Le journal conclut que "quel que soit le vainqueur, il sera le candidat le plus impopulaire jamais élu à la Maison Blanche".
Un appel à la fraternité générale est aussi lancé aujourd'hui et relayé par la presse. Avec un logo : deux mains se croisent, l'une bleue, l'autre rouge, une touche de blanc et ce mot fraternité, pioché dans notre devise républicaine. Jusqu'au 10 novembre, le mouvement Fraternité générale participe à quelque 500 actions culturelles, artistiques et citoyennes à travers toute la France. C'est à lire dans La Croix et Le Parisien. C'est un philosophe qui préside Fraternité générale : Abdennour Bidar. Un an après les attentats du 13 novembre, il estime qu'on ne peut pas laisser passer cette commémoration sans faire quelque chose. Il appelle à une énorme mobilisation collective. Chacun dans son quartier, à son travail, au sein d'un association peut aller au-devant des autres.
"Fraternité, la grande oubliée de notre devise", dit-il. "Se considérer comme des frères et sœurs, c'est peut-être naïf ou idéaliste", reconnaît Abdennour Bidar. Mais a-t-on un plan B ? "Le pire serait de basculer dans une forme de résignation. Il faut que la France réagisse et qu'elle montre qu'elle n'a pas renoncé à ses valeurs." Toutes les initiatives de Fraternité générale sont sur le site internet fraternité générale.fr
Thierry Omeyer, 40 ans aujourd'hui ! Et c'est dans l'Équipe. Un quadra toujours "Omeyer". Le jeu de mots est facile mais tellement vrai. Le gardien de l'équipe de France de handball collectionne les records. Deux titres olympiques, quatre mondiaux, trois européens. Sa fille de quatorze ans lui dit : "Continue papa, tu es encore bon. Pourquoi tu t'arrêterais ?". Et il reconnaît : "Je m'éclate tellement que j'ai envie d'en profiter au maximum". 22 saisons au plus haut niveau. Il travaille son physique bien sûr, voit souvent le kiné, mais il dit qu'il doit aussi beaucoup à sa femme qui cuisine sainement. On ne sait pas s'il y a parfois du hachis parmentier au menu.
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