Florian Philippot : "il faut aussi sortir de l’idéologie" à propos de Fessenheim

Le conseil d'administration d'EDF a approuvé jeudi 6 avril 2017 une délibération permettant au groupe de faire une demande d'abrogation de l'exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim, dont la fermeture était une promesse de campagne de François Hollande en 2012. Une décision qui satisfait l’eurodéputé Florian Philippot.

"Il faut être toujours extrêmement vigilant, prudent dès qu’il s’agit du nucléaire", le vice-président du Front national et député européen, reconnaît-il, "mais il faut aussi sortir de l’idéologie parce dépendent beaucoup d’emploi, et dépend aussi l’indépendance énergétique de notre pays". En cas de victoire de Marine Le Pen, Florian Philippot assure que le Front national "engagera le grand carénage des centrales nucléaires pour pouvoir moderniser le système, ce qui n’empêche pas un investissement dans les énergies renouvelables".

Le vice-président du Front national a également donné son sentiment sur l’attaque chimique qui a fait 72 morts, dont 20 enfants, dans la province d’Idleb en Syrie. "Il faut que l’onu mène l’enquête, il faut que l’on sache qui est responsable de ces horreurs", a reconnu le vice-président du Front national. Il refuse cependant d’accabler le régime de Bachar Al Assad, soupçonné d’avoir commis ce nouveau crime guerre : "tant qu’on a pas de solution de rechange viable, il serait complètement fou de démettre ce gouvernement".